Du 3 mars 2015 au 14 mars 2015
Karl BEAUDELERE
GALERIE ROUTES
Du 3 au 14 mars 2015
PARIS 6ème
KARL BEAUDELERE
FACE A FACE.
La Galerie Routes est heureuse de présenter la première exposition à Paris de 25 dessins de Karl Beaudelère.
« « Il n’est pas de plaisir plus doux sur de surprendre un homme en lui donnant plus qu’il n’espère » : Lorsque Charles Beaudelaire écrit ces mots, dans le « Spleen de Paris », il n’imagine pas combien un dessinateur marseillais – né 98 ans après la mort du poète parisien – puisera dans de telles phrases la force de sublimer l’existence. Et de devenir un artiste. Ô combien étonnant. »
« « L’artiste n’est artiste qu’à la condition d’être double et de n’ignorer aucun phénomène de sa double nature » dit encore le poète, dans ses « Curiosités esthétiques ». Pour l’homme qui se cache derrière le pseudonyme de Karl Beaudelere, cela a pris du temps, mais c’est fait !… »
« Karl aime le mystère, la voyance, l’astrologie et la numérologie, qui lui permet d’échafauder des corrélations entre lui et… Baudelaire. Les autoportraits stupéfiants, qu’il trace depuis sept ans ? « Je voulais ne garder que les traits des formes, construire des sortes de squelettes. J’ai d’abord copié des images mais elles n’étaient jamais asses précises. Alors je me suis regardé dans une glace, suspendue sous ma mezzanine, près de ma table, comme un cocon. Mon premier autoportrait a été celui d’un extra terrestre. Avec une antenne. Pour signifier : Je suis là mais je ne fais pas partie de vous. Je suis autre. »’ L’exercice s’est répété. Toujours plus dense.. »
« Aujourd’hui ? Karl souhaite « continuer les autoportraits. Parce que chacun est différent. Cela signifie que l’histoire n’est pas finie. Je veux peindre aussi, faire de nouvelles sculptures holographiques, réaliser un disque, créer un groupe musical également, pour mettre la musique de Wagner sur les mots de Baudelaire. Et aussi, réaliser un court-métrage de qualité concernant Karl Beaudelere. La force de cette sorte de Frankenstein mérite d’être romancée. » »
« Bizarre, vous dites bizarre ? Baudelaire a, c’est vrai, écrit aussi que « le beau est toujours bizarre » ».
Texte extrait d’un article de Françoise Monnin paru en 2014 dans le n°125 du magazine Artension