Du 15 mars 2018 au 15 avril 2018
À retrouver à Galerie Bénédicte Giniaux
3 place du Docteur Cayla
24100 Bergerac
France
www.galeriebenedicteginiaux.fr
+33 (0)6 80 31 09 56
MICHELINE MERCIER – PATRICE MESNIER
Galerie Bénédicte GiniauxGALERIE BENEDICTE GINIAUX
Du 15 mars au 15 avril 2018
BERGERAC (24)
MICHELINE MERCIER – PATRICE MESNIER
Née en 1946 dans l’Oise, Micheline Mercier s’est révélée sculpteur animalier à l’âge de quarante ans, lorsque la terre est devenue une priorité dans sa vie, comme une évidence sans complaisance.
Elle met tout d’abord en scène de petits animaux et les chevaux sont arrivés au grand galop entre ses mains. Aujourd’hui plus d’une centaine de pièces la regardent travailler dans son atelier. Ses chevaux et ses femmes dansent et tourbillonnent au rythme d’un tango silencieux. Elle apporte la matière par petites boulettes qui viennent s’ajuster et donner vie à des corps où tout semble si facile…
Ses doigts, ses ongles, un petit canif, parfois une tige en bois sont ses seuls outils. Son bestiaire est sans frontière ni tabous, des animaux domestiques aux animaux sauvages. Perchée sur une haute tablette tournante, la terre donne naissance, l’équilibre est toujours là. Lorsqu’elle change les rapports pour mettre en évidence le sentiment qui l’anime, une autre réalité apparaît. Chaque instant raconte la mémoire d’une présence jamais oubliée… De nombreux bronzes enrichissent ses créations.
Né à Paris en 1945, Patrice Mesnier a côtoyé toute son enfance le monde du théâtre et du cinéma. Sa mère, comédienne et son père réalisateur l’ont guidé vers des exigences esthétiques. Il a la chance de travailler très tôt auprès de Jean Tinguely et Nicky de Saint-Phalle et sera le dernier élève du sculpteur Del Debbio.
Ses premiers animaux sont des insectes. L’élan est un aspect pertinent de son travail. Dans son atelier, emportée dans une course sans fin, une licorne grandeur nature domine son bestiaire. De l’araignée au rhinocéros, ses sculptures ne sont jamais statiques, la propulsion est certaine. Tiges et plaques d’acier sont découpées, martelées et soudées. Les volumes offrent ombres et lumières. Lorsque le vide évoque les galbes, en opposition les plaques les valorisent. Au final l’acier est poli et patiné.