Hélène MIROBENT
Bio
Le papier est sublimé par La couleur qui s’y dépose en fines pellicules et que la main froisse et plisse. Ainsi elle construit un espace savamment chaotique par un jeu de lumières, d’ombres et de couleurs. Un dialogue s’établit alors entre le frémissement de la matière et l’imagination du spectateur ; à l’ombre des glycines ou sous le soleil de Chypre, la couleur construit, le pli structure, la lumière révèle…
« Le temps passe, la mémoire peu à peu s’efface et s’effrite. Quelques traces subsistent, résistent au naufrage, des fragments s’échappent de l’obscurité et affleurent la surface du tableau en une simple présence lumineuse.
C’est en plongeant dans les ténèbres que j’y ai découvert la lumière. C’est en peignant mon papier en noir qu’il a pris toutes les nuances de l’ombre. Et c’est alors que petit à petit cette quête sur les traces du souvenir et les naufrages de la mémoire est devenue simple présence, présence d’une empreinte lumineuse. »