Manque de confiance en soi, peur de ne pas être à sa place ou d’un accueil automnal à tendance fraîche, crainte d’être jaugé voire jugé en cas de posture de regardeur et non d’acheteur, blocage pécunier, tant de freins au franchissement du seuil d’une galerie pour le passant néophyte.
Un lieu mythique, intimidant pour certains, emblématique et raffiné, qui éveille la curiosité, régale les yeux, stimule les sens. Un temple de l’Art hors du temps, quoique si contemporain, empli de joliesse et esthétisme.
S’improviser galeriste, un vrai challenge ! Jamais je ne me serais crû capable d’endosser, même modestement et pour si peu de temps, la cotte bien taillée de galeriste en herbe !
Evidemment, point d’improvisation, comme pour tout métier, fut-il pratiqué en amateur. Immersion en les lieux, vernissages, rencontres, me voilà en stage d’observation et de découverte comme un collégien de 3ème ! Apprenti-marchand d’art requiert moultes compétences : écouter, regarder, toucher, accrocher, décrocher, aspirer, dépoussiérer, peindre (des socles, toutes proportions gardées, restons modestes quant à la dimension artistique de l’usage de mes pinceaux), brasser des flyers, des livres d’artistes, des cartons d’invitation, travailler sur le net, participer aux salons, vernissages, aux essayages d’œuvres in situ, au domicile des particuliers, se rendre en fonderie, et surtout, surtout, des pérégrinations textuelles, productions littéraires, gravitations autour de ces maîtres à dessiner, peindre, sculpter, ces magiciens, ces envoûteurs, ces créateurs…
Ma modeste approche de ce métier n’a point fait de moi une galeriste aguerrie dotée du professionnalisme requis, exigeant et éclectique, du choix des artistes et leur accompagnement à la vente des œuvres en passant par la dimension communication et autres relations publiques, sans cesse réinventées et réactualisées, la préparation des expositions, des vernissages, etc.
Je peux toutefois me targuer d’avoir fait des rencontres formidables, vu la passion pétiller dans les yeux des artistes, partagé des émotions, telles les larmes de coup de foudre d’une future acheteuse devant la sculpture qui l’avait fait vibrer, admiré la galeriste (la vraie !) capable d’aimer, valoriser, choyer, accompagner, faire dialoguer les artistes de son choix, et, pour ma part, d’avoir eu le privilège d’écrire sur ces artistes partenaires de la galerie, les côtoyer, si ce n’est toujours de visu au moins au travers de leurs chères œuvres.
Dans la peau d’une galeriste, fusse-t-elle de courte durée, je suis devenue vivante et passionnée, amoureuse et épanouie, un doux mélange de passion et émotions, la fierté d’être un maillon au cœur de la Melting Art Gallery, aussi infime soit-il, et pour cela, c’est Cécile Van Bockstaël que je remercie.
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