En cours, l’exposition Nicolas de Staël à Paris attire les foules. Créées en 2014, les Éditions Henry Dougier, mêlant récit romanesque et véritable enquête historique, ont publié cette année un livre captivant sur l’artiste, disparu en 1955 à Antibes, à 41 ans. Impensable suicide d’un grand maître né en 1914 en Russie, pays qu’il a quitté à 4 ans et où il n’est jamais retourné. Outre la vie romancée de l’artiste, de remarquables ajouts de “Regards croisés“, de Stéphane Lambert à Laurent Greilsamer, ajoutent à la qualité de l’ouvrage. L’auteur de ce livre percutant, Aurélia Cassigneul-Ojeda, spécialiste de la littérature britannique, a travaillé sur la naissance du féminisme moderne. Passionnée de peinture, sa plongée dans la vie et l’œuvre de Nicolas de Staël est une merveille d’authenticité et de sérieux. Son tableau ultime et inachevé, “Le Concert“, sert de point d’orgue au livre, en horizon d’art et d’amours vécus.
“Face aux violences du monde, à nos peurs, à nos tentations de repli sur soi, la voix des artistes réconcilie, réveille et rassemble. Résonne alors en nous cette quête éperdue du beau. La beauté. Simplement.” écrit Henry Dougier, fondateur des éditions Autrement en 1975, puis de l’actuelle collection des Ateliers Henry Dougier.
“Ce rouge incandescent“ Le roman d’un chef-d’œuvre
Auteur Aurélia Cassigneul-Ojeda – Edition ateliers Henry Dougier
128 pages – 12,90 €