L’art dit “contemporain” semble le seul domaine où l’on continue à se faire réactionnariser, dés qu’on entreprend d’en décrire le délire, le mensonge, l’escroquerie, la bouffonnerie, le terrorisme, la violence symbolique, la barbarie mentale, etc. D’en expliquer la vraie nature extra-artistique et socio-psycho-pathologique.
On assiste aujourd’hui, chez le personnel politique de toute obédience sexuelle ou religieuse, à de nombreux levers de tabous ou abandons de dénis de réalité, comme s’il fallait maintenant cesser de faire ce “cadeau de la vérité” à l’extrême-droite, comme l’a si bien dit Alain Finkielkraut .
On voit quantité de personnalités politiques faire volte-face à 180° et sans aucune vergogne sur ce qu’ils se devaient de déclarer il y a deux ou trois ans, pour se conformer au politiquement correct hégémonique, à la bien-pensance gauchière dominante de l’époque et à la raison d’Etat probablement.
Il leur fallait alors faire “barrage républicain” contre le RN, quitte à faire condamner pour “incitation à la haine” ceux qui osaient dire tout haut cette vérité de simple bon-sens qu’ils pensaient eux-mêmes tout bas.
Il fallait alors ne pas franchir le “cordon sanitaire” entourant les opinions du RN. Pas question de partager avec celui-ci le moindre constat de réalité, la moindre bonne foi ou honnêteté intellectuelle, sans risquer d’être traité de tous les noms d’oiseaux prévus pour cela : réactionnaire nauséabond, populiste, vipère lubrique, raciste, pétainiste, fachos, bouseux inculte, etc… par ces forcenés d’un progressisme idéologique de nature totalitaire, prêts à tous les reniements d’eux-mêmes.
Aujourd’hui donc, les politiques de presque tous les bords semblent vouloir reprendre à leur compte ce rôle de lanceur de vérités gênantes, qu’il avait délégué au RN.
Aujourd’hui donc, ce “cordon sanitaire” se fissure de partout, sauf pour ce qui concerne l’art “contemporain”, premier et dernier bastion de résistance au sens commun et à la vérité partageable.
En effet, l’art dit “contemporain” semble le seul domaine où l’on continue à se faire réactionnariser, dés qu’on entreprend d’en décrire le délire, le mensonge, l’escroquerie, la bouffonnerie, le terrorisme, la violence symbolique, la barbarie mentale, etc. D’en expliquer la vraie nature extra-artistique socio-psycho-pathologique, d’en constater les méfaits sur les vrais créateurs, d’en dénoncer les pitreries de type Buren, Hyber, Venet, Othoniel, Bustamente, Attia, Lavier, Calle, Mosset et autres grotesques excrétions de l’appareil d’Etat et du marché spéculatif réunis…
Il est toujours aussi dangereux de dénoncer l’interventionnisme calamiteux du Ministère, qui semble n’avoir d’autre but que d’exclure, ringardiser, voire extrême-droitiser 90 % de la création plastique de notre pays, pour privilégier la “création” conceptruelo-posturo-bidulaire, (améliorée woke depuis peu) qui remplit les FRAC et les collections muséales.
On aimerait que cette fin de l’omerta s’applique également au scandale de l’art “contemporain”, à son coût insensé pour le contribuable, à sa collusion privé-public, à ses conflits d’intérêts structurels, à son esthétique aussi putride que l’éthique qui l’accompagne, à l’incompétence de ses agents comme critère de qualification, etc. Autant de caractéristiques et d’ingrédients constitutifs pour cette citadelle inexpugnable, où la Cour des Comptes et Anticor ont peur de mettre leur nez.
On aimerait, par exemple, voir la chaine CNEWS “balancer” sur le sujet comme elle le fait par ailleurs sur toutes les crétineries sociétales à la mode woke… Mais non : même cette chaine à l’insolence jubilatoire n’en dit rien (aurait-elle peur d’être taxée d’archi-drouatière ?)… Seul le mensuel Causeur, de la néo-gauche réac, se lâche de temps en temps (j’y ai vu deux ou trois de mes billets publiés)…
Il faut donc admettre que le “reductio ad hitlerum” est encore opératoire dans ce domaine de l’art “contemporain”, parce qu’il est le concentré ou le noyau les plus dur de toutes les absurdités du monde… Pour combien de temps encore ? Je vous le demande. Si vous avez en réserve quelque analyse là-dessus, confiez-la moi.