Floriane GORZKOWSKA
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Vit et travaille à Lisieux
Floriane GORZKOWSKA
Bio
Le fil rouge de Floriane Gorzkowska…
La nature et la poésie sont mes principales sources d’inspiration et plus particulièrement les arbres pour lesquels j’ai une fascination. Je ne peins jamais sur le motif, ni d’après une photographie. Ce qui vient à moi lorsque je m’installe devant mon chevalet, ce sont les sensations que me procurent une balade en forêt, le vent dans les branches, sa caresse sur mon visage ou son souffle puissant qui me déséquilibre et mêle mes cheveux.
C’est la contemplation d’un soir de lune, l’émotion d’un ciel d’hiver, le froid qui mord les joues, le chant des oiseaux, la houle des vagues, l’écume de l’eau, les nuages, les couleurs de l’automne, les feuilles mortes qui crissent sous nos pas, le merveilleux printemps, la beauté des fleurs, le cœur des fleurs. La naissance d’un enfant. L’émerveillement.
C’est courir pieds nus dans la rosée. C’est danser avec les vagues, chanter avec le vent. C’est la colère qui gronde et le rire qui éclate. C’est étreindre un violoncelle et entrer dans la musique.
La lecture d’un haïku, d’un poème créée chez moi un espace infini entre les mots et les images et favorise le jaillissement des couleurs et des formes.
Mon processus créatif est relié aux chemins de ma vie, aux liens que je tisse . Le fil rouge de mon inspiration est le fil rouge incandescent et si fragile de l’Amour.
Peindre est de cette nécessité vitale pour moi. Je peins car je dois peindre. Je peins ce qui me traverse, ce qui gît, ce qui surgit, ce qui m’échappe. J’essaie, je cherche, je creuse, je trace, je sillonne, j’effleure, je jette, je recommence. C’est un cercle mystérieux.
J’entre dans la couleur, dans la matière, le cercle s’agrandit. La peinture me regarde, me questionne, m’emmène. C’est un voyage entre ce qui s’enracine et se soulève, s’envole, s’efface disparaît. Entre éphémère et éternité.
En quelques mots, son premier choc artistique…
Mon premier choc artistique est ma rencontre en plein cœur avec la peinture de Marc Chagall. Sa peinture nimbée de sacré, son univers onirique, l’intensité de ses couleurs, ses couples d’amoureux, ses créatures hybrides, ses personnages qui flottent. Son œuvre m’émeut, m’accompagne, m’emmène, me fait voyager., rêver, pleurer et espérer.
L’immensité de son imaginaire, son indépendance, l’Amour au centre de son œuvre, de sa vie, malgré le chaos, le déracinement, les guerres, forcent mon admiration.
La peinture de Chagall représente pour moi la peinture de l’âme, une œuvre numineuse, l’union des êtres, l’union avec le Tout.
Le portrait chinois de Floriane Gorzkowska
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : Le cheval rouge de Marc Chagall
Si vous étiez une couleur, vous seriez : La couleur bleue. Les bleus de la terre, de la mer et du ciel.
Si vous étiez un pays, vous seriez : Le Japon. Les îles Amami.
Si vous étiez un livre, vous seriez : De l’âme de François Cheng.
Suivre Floriane Gorzkowska :
“Ma peinture est une quête. Une danse, une ronde, une tentative d’être au monde, d’interroger le sens, l’essence divine. Elle est vibration, l’empreinte de mes rêves, le fil ténu entre visible et invisible. C’est une peinture du mouvement, du souffle, du murmure, de l’indicible.“
