Nicolas FAVRE
Bio
Le fil rouge de Nicolas Favre…
C’est peut-être étrange à comprendre, mais ce n’est pas moi qui crée. On peut dire plutôt que la peinture prend forme sous mon pinceau, et que tout se fait de lui-même. Je suis le spectateur de l’oeuvre en création. Je dois juste être attentif à ce qui vient, et accueillir la peinture comme elle se présente. Le reste ne m’appartient pas vraiment.
Je travaille la peinture depuis 1999. Celle-ci ne cesse de se transformer au fil des années, revenant régulièrement en arrière pour aller plus en avant. La photographie, la sculpture et le dessin enrichissent ma démarche. Aujourd’hui, je reprends l’ensemble de mon travail pour le refondre entièrement : il s’agit de la série LSD que je présente ici.
En quelques mots, son premier choc artistique…
C’était en 1994. J’étais en fac d’Anglais à Troyes, ou je me morfondais. Rien ne me donnais envie. Puis, je suis allé chez ma copine d’alors, à Paris. Elle étudiait à Olivier De Serres. Dans son appartement, des pastels, de l’huile, des dessins de nus à l’encre de Chine, de l’encens. Tout un univers romantique s’ouvrait devant moi… Puis elle m’a fait visiter son école, et j’y ai découvert un monde de possibles qui m’était jusque là totalement inconnu. J’ai su, à cet instant, que je serais peintre, sans trop comprendre pourquoi. Je commence juste, petit à petit, à découvrir ce que cela voulait dire…
Le portrait chinois de Nicolas Favre
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : Une toile de Rubens.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Le bleu.
Si vous étiez un pays, vous seriez : Namibie.
Si vous étiez une musique, vous seriez : The Clash.
En permanence :
- Galerie 170 – Poitiers
- Point Rouge Gallery – Saint Remy de Provence
Suivre Nicolas Favre :
“En transformant la matière, nous nous transformons nous même” Gaston Bachelard.