Pour la performeuse internationale d’origine espagnole Esther Ferrer “la performance, ça ne s’apprend pas, ça se pratique”…
“Il n’y a rien de sacrilège à vouloir faire ce que l’on veut faire et à en être responsable. Dans le cas de la performance, beaucoup considèrent ça comme un sacrilège, mais moi pas du tout“… Pouèt ! Pouèt !
“Si vous voulez faire des performances, faites-le. Personne ne m’a appris à le faire. Dans ma génération, on a appris en essayant de faire et en nous voyant faire les unes et les autres. C’est très sain aujourd’hui de commencer comme ça, plutôt que de se repasser l’histoire, connaître toutes les définitions, tout ce qu’on a dit, tout ce qu’on n’a pas dit… La performance ne s’apprend pas, elle se pratique.“
“C’est de l’art pour moi, et si ça n’en est pas pour les autres, c’est leur problème, pas le mien.” Gniark ! Gniark !
“La préoccupation fondamentale de mon travail, c’est le temps. Je me suis demandée pendant longtemps comment le représenter visuellement. J’ai trouvé comment le faire avec la voix, avec le mouvement, mais comment représenter le temps de façon fixe ? Et un jour, ça m’est venu comme ça : on peut le faire avec les traces qu’il laisse, dans toute chose. J’ai pensé qu’on pouvait le faire avec la tête de quelqu’un, donc j’ai demandé à des gens si je pouvais faire une photo d’eux tous les cinq ans. Et puis ils m’ont dit de trouver quelqu’un d’autre, alors j’ai commencé avec ma tête.” … Ben voyons Ginette !
Pourquoi se gêner quand on a la subvention du Ministère et le soutien de la radio de service public?
Ecoutez-moi ça, c’est du compact :
…et c’est sur France-cul, radio de service public financée par le contribuable.
L’exposition “Esther Ferrer, Un minuto más (Une minute de plus)”, est à découvrir au FRAC Franche-Comté jusqu’au 27 octobre 2024.