< retour aux Artistes
Bio

Nurcan GIZ

Bio

« Je n’aurais pas l’audace de parler de l’œuvre de Nurcan Giz, je ne saurais pas faire, seulement je veux bien essayer d’exprimer ce qui se passe en moi face à la peinture.

Tout d’abord, je me sens timide, car Il faut peser ses mots, retenir son souffle, devant la peinture de Nurcan, il faut essayer de respirer autrement, l’espace du regard.

Tout d’abord, outre la force de la sidération, une forme de méditation s’empare de moi, un silence crépusculaire. Pour moi, ça ne peut pas être une abstraction puisque tout parle à mon corps. Le rassemblement est entier, dans l’émotion et la justesse. 

Je vois le geste comme il vient vers moi, je vois l’œuvre vivante, palpitante, dansante, me prendre dans ses bras et me guider. Ce qui surgit parait instinctif, mais on sait que la fougue vient de loin, elle s’imprime radicale, dans toute sa profondeur, dans ses fumées, dans l’émotion de sa chair et le côté martial de son rythme. L’urgence est une trajectoire spirituelle.

Ce qui est projeté nous ramène en nous même, au point crucial, au commencement, l’instant où le corps inscrit sa propre calligraphie.

C’est pourquoi de prime abord, je ne ressens pas le noir devant la peinture, mais un voyage, dans toute la galaxie d’une poésie. 

La métamorphose dépasse le mouvement, elle agit en moi quand la grande langue pourpre de noir dessine sa chorégraphie. Le volume surgit et j’épouse sa croupe, ses accents, sa griffe et sa caresse, son architecture mentale, attirée par la force intranquille, par l’élégance, comme l’accent d’un grain de beauté sur une joue. 

J’imagine l’artiste, campée, implantée et vulnérable à la fois, comme accrochée aux nuages, posée sur la cime des arbres, invisible dans sa capture du temps.

La composition, pourtant dans sa gravité, sa légitimité immédiate, à la fois nuptiale et spatiale, presque antique, cambrée, animale et mystique à la fois, a quitté pour moi toute interprétation, l’intention fulgure au-delà de la forme.

La peinture m’a reposée dans son état d’éternité, son crépuscule des Dieux. » Lydie Arickx.

Nurcan Giz en permanence :

par Aralya
Oeuvres

Sans titre

38x46 cm

2800 €

Sans titre

100x140 cm

Sans titre

Sans titre

120x140 cm

Sans titre

120x200 cm

Sans titre

120x100 cm

Sans titre

40x40 cm

2800 €