Jacques KÉDOCHIM
Bio
Le fil rouge de Jacques Kédochim…
La ville moderne, son dynamisme, sa structure complexe et ses interactions humaines, constituent son principal centre d’intérêt.
Comment l’individu évolue-t-il dans ces espaces ? Comment finit-il par s’y retrouver étranger, submergé par leur gigantisme ? Il y a chez lui ce besoin irrépressible d’interroger la place de l’individu dans un monde en constante évolution, où la ville, loin d’être un refuge, devient souvent le miroir de son isolement.
À travers des compositions mêlant abstraction et figuration, Jacques cherche à capturer l’essence des villes modernes. Son travail se situe à la croisée de plusieurs styles, combinant la rigueur de l’art urbain avec une palette audacieuse qui rappelle parfois l’expressionnisme ou le fauvisme. Les rouges flamboyants, les bleus profonds ou jaunes lumineux s’y juxtaposent à dessein afin de créer des harmonies visuelles intenses capables de captiver d’emblée le regard du spectateur.
Son travail, profondément ancré dans l’expérience de la modernité, ne se limite pourtant pas à la simple représentation du monde urbain. Il y interroge également la relation entre l’individu et l’environnement urbain, entre l’architecture et la nature, entre l’intime et le collectif.
En somme, il essaye de capter la pulsation des villes modernes, et de transformer les espaces familiers en paysages vibrants et oniriques. Riche en mouvement, en couleur et en lumière, sa peinture vise à transcender les simples représentations narratives pour entrer dans un dialogue émotionnel avec le spectateur.
En quelques mots, son premier choc artistique…
Robert Delaunay, avec ses œuvres comme “La Ville de Paris” ou “Les Fenêtres simultanées” l’a beaucoup influencé. Il y déconstruit la forme, l’espace en facettes géométriques, superpose les plans et utilise des couleurs vibrantes pour exprimer la modernité urbaine.
Fernand Léger, dans ses représentations de la ville industrielle et de l’architecture moderne, a également influencé son approche des paysages urbains. Son tableau “La Ville” (1919) est un exemple de l’utilisation de formes géométriques simplifiées pour représenter la vie urbaine moderne. Jacques partage sa fascination pour la mécanisation et la géométrie de la ville, où les bâtiments et les objets deviennent presque abstraits dans leur organisation.
Enfin les peintures de Mondrian, notamment celles de la série “Composition avec rouge, bleu et jaune” qui explorent les relations entre formes géométriques simples et couleurs primaires ont beaucoup influencé sa palette de couleurs.
Le portrait chinois de Jacques Kédochim…
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : The nighthawks de Edward Hopper
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Un rouge profond et vibrant, couleur avec laquelle je signe le plus souvent mes tableaux. Cette couleur symbolise pour moi l’énergie, la passion, le dynamisme et évoque à la fois la chaleur humaine, l’intensité, la vitalité et le mouvement perpétuel; toutes choses que j’essaye de véhiculer dans mes paysages urbains. Le rouge attire immédiatement l’attention et suscite une réaction émotionnelle forte, tout en étant associée à une certaine puissance et à une force créative
Si vous étiez une ville, vous seriez : Paris
Si vous étiez une musique, vous seriez : Si J’étais une musique je serais probablement une œuvre de Steve Reich, comme “Music for 18 Musicians”. Ce morceau minimaliste se caractérise par des motifs répétitifs et des changements progressifs qui, à l’image des villes modernes, créent un mouvement constant et hypnotique. Son approche modulaire semble illustrer le destructuralisme figuratif que j’essaye de mettre à l’œuvre dans mes toiles
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“Les œuvres de Jacques Kédochim sont des impressions contemporaines où l’effacement, l’apparition et la vibration s’effleurent du regard. Des couches supérieures aux couches inférieures, on traverse plusieurs mondes vers une nouvelle dimension.“
