Voici, aujourd’hui, le travail de la plasticienne émergente Lisa Duroux, native de Dijon, bien connue des réseaux institutionnels subventionnés du Grand -Est.
Des friandises visuelles aussi croquignoles que celle-ci, vous pouvez en trouver des milliers sur le site documents d’artistes qui présente, pour chaque région, les plasticiens sélectionnés par un jury d’experts locaux, pour leur conformité à l’idéologie posturo-conceptualo-bidulaire ministérielle.
Et puis voici le texte plein d’enthousiasme qui va avec l’image : « L’artiste a évolué autour de l’assemblage de matériel spécifique appartenant au domaine du sport, à l’équestre, au médical et au décoratif, pointant une tension entre la représentation du corps et son absence.
Il s’agit d’une recherche autour de l’articulation, des ligaments, des mécanismes et de l’artificiel. Dans des recherches récentes, en contrôleur des matériaux de récupération TITRE DE LA turbulence aux formes spécifiques modélisées en céramique, l’épouvantail corps disloqué, androgyne, désarticulé, dur et doux à la fois. …Mon Dieu ! Mon Dieu !
La sensualité et la tension se dessinent dans la rencontre des matériaux : cuir, corde, câble et céramique. De cette union naît une nouvelle anatomie. Des parties de corps suspendues au plafond s’étirent jusqu’au sol : ici, une main, là, le solide rembourrage d’un torse, là encore, un genou, ailleurs, un ligament.
L’enchevêtrement anthropomorphique de fils électriques, de câbles, de sangles, de cuir, de tuyaux en cuivre et de genouillères trouve un équilibre… Les cordelettes et les sangles industrielles évoquent un alpiniste arnaché avec soin qui gravirait une montagne dans un mouvement fluide. Les céramiques et les genouillères, quant à elles, nous rappellent à la fragilité du corps. Pour repousser ses limites, il faut du soin et de l’attention.
Lisa Duroux détourne les matériaux industriels de leur dureté première et nous invite à considérer l’articulation et les mécaniques d’un corps actuel (dé)connecté de son environnement.« Ben voyons Ginette ! Pourquoi se gêner ?