eOle
Bio
Le fil rouge d’eOle…
Être simplement être… vivre intensément.
Il m’est donné de vivre. C’est une chance merveilleuse, éphémère et unique qui me nourrit et me
comble.
J’ai besoin de redonner, de partager en participant de mon mieux à cette grande symphonie universelle.
A cette fin, j’essaie de traduire et de travailler avec ce qui m’importe.
Le registre en est immense ! … les éléments, les infinis, l’osmose, les silences, les peurs, la tendresse, l’agressivité, la violence, le paisible, l’usure, les traces, les chants et cris des oiseaux, les cailloux sur lesquels je marche, qui me relient à l’univers… les secousses des transports… j’utilise les matériaux, modes d’expression et techniques qui me semblent les plus appropriés.
Être simplement être… vivre intensément le présent et comme après un spectacle le besoin de partager.
En quelques mots, son cheminement artistique…
Plasticienne, c’est par nécessité avec des techniques et des matériaux divers : peinture, sculpture, gravure, photo… que j’essaie d’exprimer ce qui m’émeut et m’est important.
Pour avoir ôté le manteau de « bourlingue » d’une pierre et posé la main sur sa matière vierge originelle, j’ai enjambé les millénaires et pris conscience d’être présentement de cette interminable trame intemporelle. Ce fut le point d’ancrage de mon bonheur d’être.
On est tout et rien, présent et éphémère, en mutation… de passage dans l’infini.
C’est particulièrement sur cette perception de l’infini que je travaillais depuis plusieurs années avec des oreilles flottantes, des osmoses, des blancs de silence, des bleus intenses, puis par des graphismes, des écritures incompréhensibles pour extrapoler les lois cosmiques, puis les mathématiques s’imposèrent car depuis l’Antiquité c’est par eux que les humains traduisent ce qu’ils découvrent de l’Univers. La plaque gravée et tirée pouvait à nouveau être retravaillée et tirée et je voyageais ainsi dans l’espace…
Superposer mes graphismes cosmiques sur des écritures de diverses cultures invitait à l’Unité… Les superposer sur l’actualité de notre quotidien me ramenait sur terre. Travailler avec les macules de mes gravures et celles qui avaient des défauts d’impression me permit de réaliser les « Partitas Galactiques » un ensemble de livres pliables et dépliables à suspendre au plafond pour relier le ciel à la terre. Je rêve qu’elles soient mises en musique et jouées en circulant entre elles… chant humain dans l’immensité.
M’immiscer dans la partition des oiseaux en transcrivant leurs chants…
Jouer au sismographe en déplacements pour découvrir les traces des vibrations ressenties…
Laisser s’effacer « Nos Dires » dans l’univers avec les photos « Codicilles »…
Dessiner du bout des doigts pour exprimer l’impalpable…
Et puis maintenant l’évidence s’impose : Nous ne sommes que particules de la matière cosmique.
Tout absolument tout la compose et est à respecter.
Rien n’appartient à l’humain.
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