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Bio

François MAYU

Bio

Le fil rouge de François Mayu…

En février 2000, il foulait pour la première fois les parcelles labourées du Chemin des Dames. Sous la pluie, dans le vent il découvrait ses premiers éclats d’obus. François fût saisi par la profusion de ces vestiges dévastateurs. Après vingt ans à la direction d’une agence de communication il avait pour ambition de s’exprimer au travers de la peinture, de la sculpture. Mais seul un sujet essentiel devait l’y conduire. La Grande Guerre l’accompagne depuis l’enfance et c’est naturellement qu’il est revenu au Chemin des Dames.
Il l’a arpenté trois années durant avant de décider d’exprimer son ressenti pour cette page de l’histoire. Depuis il y séjourne deux ou trois semaines chaque année en hiver. C’est un cheminement intérieur, un engagement.

Au travers de ses sculptures et peintures, François Mayu cherche à combattre l’oubli. Oubli de ceux qui ont donné, donnent et donneront leur vie. Le désespoir n’a pas d’âge, pas de territoire réservé ; c’est ici comme c’est ailleurs.
Il n’envisage aucunement de varier de ce qu’il a entrepris voilà maintenant plus de vingt ans.
François doute toujours de ce qu’il crée mais il est convaincu du sens de son travail. Il va cheminer jusqu’au bout, respecter cet engagement au service de l’Autre qui l’anime.

En quelques mots, son premier choc artistique…

Les monuments aux morts érigés dans toutes les commune de France, dont un particulièrement : « La douleur » du sculpteur Francis Renaud. Monument réalisé en pierre de kersanton, inauguré le 2 juillet 1922 à Tréguier (Côtes d’Armor).

Le portrait chinois de François Mayu

Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : Le cri.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Terre de l’Aisne.
Si vous étiez un pays, vous seriez : La France.
Si vous étiez un livre, vous seriez : Orages d’acier.

Suivre François Mayu

« François, j’admire toujours cette capacité unique, je crois, à transfigurer la mémoire et l’histoire à travers vos œuvres, en capturant l’essence même du sacrifice et de la résilience. L’utilisation d’éclats métalliques glanés sur les champs de bataille comme médium symbolise d’une manière poignante le lien indélébile entre le passé et l’art. Chaque pièce que vous créez semble non seulement rendre hommage aux vies qui ont été touchées par la guerre, mais aussi offrir une réflexion profonde sur la reconstruction,
la mémoire et la beauté qui peut émerger de la souffrance. Votre travail est un témoignage puissant de l’âme humaine et de la façon dont l’art peut transformer des fragments de destruction en des symboles d’espoir et de résilience
. »

par Aralya
Oeuvres

Verrons-nous l'aube ?

2015 - Huile sur toile - 60x120 cm

Adieu camarades

2023 - Huile sur toile - 81x100 cm

Chemin des Dames N°43

Huile sur toile - 73x116 cm

Chemin des Dames N°31

2008 - Huile sur toile - 50x100 cm

Chemin des Dames N°29

Huile sur toile - 50x100 cm

Chemin des Dames

2015 - Huile sur toile - 73x116 cm

16 avril/5mai 1917

2008 - Huile sur toile et barbelé - 100x100 cm

La chirurgienne

Bronze “1917“ - E.A. II/IV - 5x21x10 cm

Ils ne faisaient qu'un

2023 - Éclats d'obus - 26x53x44 cm

Ma Mie, voudras-tu encore de moi ?

Éclats d'obus, tôle d'abris - 90x50x12 cm

Le désarroi de l'infirmière

Bronze “1917“ - 6/8 - H45 cm

La noria du 16 avril

Éclats d'obus - 48x38x10 cm

Le blessé

Éclats d'obus - 18x80x12 cm

Au Service de santé des armées

Éclats d'obus - 90x50x5 cm

No man's land

Éclats d'obus, shrapnels fondus - 21x163x5 cm

Écoute, le clairon !

Éclats d’obus et tôle d’abri - 56x36x24 cm

16 avril 1917

Éclats d'obus et tôle d'abri - 112x27x12 cm