Andrzej BRYCH
Bio
Le fil rouge d’Andrzej Brych…
« Je travaille avec mes émotions sur le moment, je me casse pas la tête au sujet du résultat. Parfois avec un verre de vin, j’évite le café après 17h. Je peins tout en essayant de ne pas salir les couleurs… j’évite la couleur bleue, qui m’est difficile à utiliser… je rêve d’une grande carrière internationale.
Régulièrement, je vois mes amis pour boire le café ; je m’occupe du toit qui fuit… Je ne regarde plus les matchs de foot. »
« Les peintures d’Andrzej Brych nous font face.
Chacun de ses personnages, isolés, immense dans son cadre, livre une bataille silencieuse pour continuer à vivre. Quelque chose est brisé, mais quoi ?
Ces portraits montrent des humains qui semblent sans famille, sans anecdote, sans culture, sans âge, sans ethnie, sans consolation, sans terre natale… On dirait des individus séparés des autres, discrets, pourtant intenses, des survivants de défaites ordinaires, ou pire.
Ils nous disent l’égo abattu, l’attente nue, l’espoir entrevu, l’ennui combattu… l’homme déchu.
On sent derrière ces tronches cabossées, l’impossible tranquillité, les désastres pudiques, la folie sans fureur, la proximité de l’enfance, le refuge dans l’immobilité… Ils nous fixent de leurs orbites vides : visages dissymétriques, sans politesse mais sans mensonge, dépouillés, vrais.
Serait-ce une tentative pour dépasser les apparences, abraser la chair, décaper un reflet trop convenable, pour parvenir à la nudité de l’âme ?
Certains y verront le désespoir, d’autres une quête sans repos, un cri sans mot, une errance permanente, l’enfermement dans la solitude, un creux à l’âme…
Dans ce face à face direct, brut, entre l’œuvre et le spectateur, apparaît, entre franchise et délicatesse, avec beaucoup de liberté, le tragique tourmenté de nos existences.
Le peintre nous invite à faire le chemin vers eux. »
Emmanuelle Grand.
En quelques mots, son premier choc artistique…
Andrzej Brych est fasciné par les dessins des enfants et leurs rires.
Le portrait chinois d’Andrzej Brych
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : Un arbre.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Le bleu.
Si vous étiez un pays, vous seriez : L’Argentine.
Si vous étiez un livre, vous seriez : Petit Journal de Sainte Faustine.
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« Non, la peinture n’est pas faite pour décorer les appartements. »
Picasso