MOCAS
Bio
Mocas expérimente les limites de sa mémoire. Peintures cousues, tapisseries peintes, carnets…
Les œuvres de Mocas interrogent sur la fragilité de l’existence et les questions de sa survie, par une forte charge émotionnelle. La peinture s’affirme alors comme une matière sensible pour des états de mémoires transitoires. Les œuvres sur toiles, tapisseries, agissent comme des résonances les unes par rapport aux autres et mettent en regard différents supports, surfaces et textures.
Toutes ses propositions lui permettent de se dévoiler pudiquement, d’éviter à son œuvre d’être une longue plainte et de transformer la peur, la douleur, en un langage universel. Le souvenir est traité comme une expression poétique ouvrant sur un monde entre nostalgie et tension. Ses œuvres deviennent son propre récit. Mocas travaille sur la famille ou la mélancolie enfantine thèmes qui trouvent leur origine dans son existence personnelle. Re-créer l’émotion passée est l’obsession de Mocas. Peintre, plasticienne, brodeuse, à travers différentes formes de présentation, ses souvenirs sont les fondements uniques de son travail. La re-création de l’émotion du passé, n’est pas un acte illustratif. Mocas fait de son passé une mythologie intime dans toutes ces propositions le souvenir est traité comme une exploration individuelle ou familiale, réelle ou fantasmée. Ses souvenirs sont les fondements uniques de son travail, sa vie et son œuvre sont liées de façon indissociable. Appelons cela une introspection autobiographique, ouvrant de fausses pistes, semant des pièges, entretenant des ambiguïtés.
Dans la réalité, peindre c’est le moyen de parler sans faire de bruit, de faire la paix avec les morts et les vivants et ceux qui ne sont ni l’un, ni l’autre.