Je trouve très étrange que le problème pourtant gigantesque posé par l’art dit contemporain, comme vecteur d’une idéologie politique de type sociétalo-questionnatoire forcené et déconstructivo-progressiste délirant, et surtout comme crétin utile du grand capital, ne soit pas abordé dans aucun des fougueux débats agrémentant ces élections législatives.
Quelle est la nature de cette étonnante omerta, la raison de ce tabou ?
Est-ce l’énormité même de l’imposture ou de l’ineptie, qui apeure, sidère, tétanise et rend mutique tous les ténors politiques ?
Qu’est-ce qui empêche le très intelligent gauchisme culturel de comprendre pourquoi et comment il est retourné et instrumentalisé par le “grand capital” ?
Qu’est-ce qui empêche la gauche, qu’elle soit flaccide ou turgescente, de se rendre compte qu’elle est la cocue de l’affaire ?
Qu’est-ce qui l’empêche de comprendre que cet art “contemporain” qu’elle a produit, est essentiellement un art de classe, un facteur de fracture sociale, un outil de pouvoir intello-financier, qu’elle devrait être la première à combattre ?
Qu’est-ce qui fait que la droite nationale ne veuille pas s’emparer pas de ce sujet dont le grotesque avéré devrait être pain béni pour elle pour discréditer le délire gaucho-conceptualo-woko-déconstructif de l’AC, et pour saisir cette occasion d’en finir avec la suprématie cinquantenaire, morale et culturelle de la gauche ?
Qu’est-ce qui fait que personne ou presque, quelles que soient ses opinions politiques, ne s’aperçoive que cet art “contemporain” est un art sans art, consubstantiellement vide de sens, de sensualité, de poésie, d’humanité, pour être mieux bourré d’une bouillie idéologique confuse et des plus vomitives, dangereusement toxique pour le sens commun ?
Il faudrait en urgence démonter les mécanismes d’aveuglement qui nous empêchent de reconnaître le grotesque et l’inhumanité de cet art déclaré “contemporain” par des gens déconnectés de la réalité et contemporains de rien du tout
Questions à 10 Euros : le retour en force de l’extrême – drouate, a-t-il à voir avec tout ça ? Est-ce la fin de ce gauchisme culturel français, si bien analysé par le sociologue Jean-Pierre Le Goff ?
Le commentaire d’un de mes lecteurs :
“La fin du “contemporain” demeure inéluctable, c’est dans l’ordre de l’histoire de l’art. Il faut nécessairement passer à autre chose. Reste à connaître le sort des adeptes officiels et de leurs créations ?
Le temps de l’oubli peut parfois devenir éternel.
La France, avec quelques décalages, ne fait que répéter depuis des décennies ce qui se produit outre-Atlantique et pas seulement en Art.
La césure des élections peut devenir un tremplin pour un radical changement avec, en prime, de nécessaires économies afin de financer bien des promesses.“