Abelle SAUVAT
Bio
Le fil rouge d’Abelle Sauvat…
Abelle a longtemps travaillé en Allemagne du nord, une région de tourbière, qui est restée en grande partie sauvage et préservée. Elle a immédiatement été submergée par la beauté des couleurs et des lumières si particulières, lumière d’eau d’une très grande précision, exacerbant l’intensité des teintes et appuyant fortement la verticalité des arbres qui se dressent sur l’immensité des tourbières et du ciel.
Ce lieu illustre à ses yeux une forme de perfection esthétique, poétique et musicale, symbolisant le romantisme allemand. Il l’a happée, les mystères du paysage immuable et limpide ont marqué très fortement son imaginaire et influencé sa peinture, sa façon de regarder les paysages, de fouiller leur construction.
En quelques mots, son premier choc artistique…
Un souvenir ; elle devait avoir quinze ans, elle était partie se promener à cheval dans la garrigue, région de ses vacances d’enfants, le vent, le soleil, la solitude, les variétés d’odeurs et de couleurs, le paysage sans fin et le ciel démesuré, ont provoqué une émotion d’une telle violence qu’elle aurait voulu pouvoir se fondre dans cette beauté et cette harmonie totale.
Le portrait chinois d’Abelle Sauvat
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : « Nelken » ballet de Pina Bausch.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Noir avec toutes ses nuances.
Si vous étiez un pays, vous seriez : Le Bhoutan, le seul pays qui a institué la notion de bonheur national brut.
Si vous étiez une musique, vous seriez : Le voyage d’hiver de Franz Schubert.
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« Chaque personne possède un paysage qui correspond à son âme » Werner Herzog