Adrienne ARTH
Bio
Adrienne Arth expose depuis une dizaine d’années en France et à l’Étranger en galeries, salons, expositions collectives, parcours artistiques. Sous son nom de Frédérique Wolf-Michaux (comédienne, chanteuse, metteur en scène) sa carrière artistique est, par ailleurs, marquée par trente ans de créations théâtrales (spectacles en Scènes Nationales, partenariat avec des musiciens, des plasticiens et des poètes)
www.fwm-lukm.com
Adrienne Arth est membre fondateur du mouvement de photographie plasticienne Transfiguring créé en 2015.
www.transfiguring.net
DÉMARCHE ARTISTIQUE
Je travaille à partir de mon environnement proche. Je prends note, dans son hasard et sa fugacité, de cette « présence du présent », dans un geste à la fois plastique et subjectif.
A travers les différentes séries, consacrées à des sujets qui me touchent plastiquement et personnellement, je cherche à élaborer une manière, au croisement du réel et du regard qui le perçoit, comme expérience visuelle et non comme donnée objective.
En prise directe ou, selon les thèmes, par l’emploi de techniques hybrides, je recherche une matière, une texture qui modifie le sujet, l’éloigne de sa réalité et questionne l’image.
À la lisière de l’intime et du public, du monde et de sa métamorphose, ma proposition photographique se tient en équilibre sur ce fil où à la fois elle reflète le réel, mais aussi le dénoue de lui-même dans une écriture décalée, le saisit dans son évidence et sa surprise par une image immédiate mais aussi interrogative.
A suivre sur :
SAFé- Sciences Arts et Féminicide
Nous sommes huit, chercheuses (Karine Lambert, historienne, Sylvette Deneffle sociologue, Isabelle Demangeat, praticienne) et artistes (Les Aartemis, plasticiennes, Adrienne Arth photographe, Claude Ber, poète, Irene Pittatore plasticienne performeuse) à avoir travaillé ensemble, en partenariat avec l’Université Aix-Marseille et l’Université de Nice dans le cadre du projet SAFÉ- Sciences Arts et Féminicide.
Ce projet est à la fois une recherche méthodologique qui vise à croiser les démarches et les connaissances scientifiques avec l’approche sensible des arts plastiques, de la photographie, de l’écriture et un apport de connaissances sur un fait social, le féminicide, objet récurrent des débats publics récents, mais encore trop peu étudié dans une perspective scientifique.
A partir du récit d’un procès pour « meurtre de femme » commis en 1847, conservé dans les archives judiciaires du Var, historienne, sociologue, plasticiennes et écrivaine ont produit des expérimentations et des réalisations numériques visant le grand public tout en enrichissant les débats scientifiques contemporains. L’objectif est d’identifier les enjeux de pouvoir que ces violences impliquent dans une perspective historique et comparatiste.
Les féminicides permettent, en effet, de faire le récit de la domination patriarcale, de l’emprise viriliste, d’analyser les facteurs de risque, les tabous, les situations de conflit et de déconstruire les stéréotypes sociosexués qui peuvent être intériorisés autant par les hommes que par les femmes.
Vous pouvez découvrir le résultat de ce travail collectif qui a pris la forme d’un web document réalisé par Les Aartemis sur genially et qui mêle vidéos, textes et œuvres photographiques en cliquant ici et en allant sur notre page dédiée sur le site Aix-Marseille université