Annick ZIMMERMANN
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Annick ZIMMERMANN
Bio
Le fil rouge d’Annick Zimmermann…
À travers ses différents voyages dans le monde, Annick essaie d’évoquer l’atmosphère, l’ambiance, les odeurs, les couleurs, l’âme du pays traversé ou de la vie rencontrée, tout simplement « l’humain ».
Tout cela n’est peut-être qu’un prétexte pour qu’elle puisse travailler ; une nécessité, un besoin, une respiration, presque un devoir…
« La couleur que je triture, que je gratte, que je ponce. »
Annick travaille sur le temps qui passe, ce qu’il en reste ; l’essentiel de son histoire à travers toutes ces années passées. Elle travaille comme un photographe, les premiers coups de pinceaux en sont l’architecture, la trame, puis couche après couche (qu’elle rajoute entre deux ponçage ) elle ponce et reponce. Petit à petit, son décor primaire réapparait à la surface comme par magie.
Elle voulait par cette technique traduire l’ambiance, l’âme de son histoire à l’instant T. Après toutes ces interventions, ce va et vient se crée, entre le passé et le présent ; l’avant, l’après, la synthèse de son propre intérieur. C’est un polissage des couches de matière, assouplies, elles deviennent soyeuses comme le taffetas. Il s’agit en fait d’une technique peu courante et qui nécessite une grande habileté afin de ne pas altérer la toile.
Mais depuis 4 ans, ses mains l’ont lâchées, alors elle peint autrement, heureusement, l’atmosphère est toujours là : les couleurs, l’ambiance, le temps qui passe… et n’en retenir que « l’abstraction de son quotidien. »
En quelques mots, son premier choc artistique…
« Quand j’étais adolescente, j’était pensionnaire chez les soeurs et les week-ends, je m’enfermais dans ma chambre et je peignais du sous « De Staêl » ; sauf que je ne le savais pas encore.
Quand je l’ai découvert pour la première fois, ça a été un vrai choc, presque un effondrement. Donc depuis plus de 40 ans, je cherche mon chemin, un autre chemin… l’ai-je trouvé ? Peut-être que oui, peut-être que non !
Je suis sensible à beaucoup d’autres artistes… Schiele, Matisse, Picasso, Vuillard, Bonnard, Cézanne, etc. »
Le portrait chinois d’Annick Zimmermann
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : Une sculpture de Camille Claudel.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Bleu ciel.
Si vous étiez un pays, vous seriez : Le Vietnam.
Si vous étiez une musique, vous seriez : Une oeuvre de Frédéric Chopin.
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