CamilleB4L
Bio
Le fil rouge de CamilleB4L…
Ce qui reste constamment en fond du travail de Camille, c’est l’écart pris sur le réel.
La vitalité se loge dans cette tentative toujours renouvelée de saisir ce qui ne peut se dire. En cela l’usage qu’elle a toujours fait de la peinture est autobiographique. Elle la personnalise. Elle la concerne, la structure, la rassure autant qu’elle la malmène.
Des personnages, des bouts de soi plus ou moins figuratifs, des paysages imaginaires. Si longtemps l’artiste a attendu que la matière se révèle sous ses mains, sans savoir à l’avance ce que ça donnerait ; depuis plusieurs années elle met des bords à la création.
Un thème, une idée, traverse dès le départ et laisse des impressions. Avide des formations de l’inconscient, de ce qui râte, ce qui échappe, elle a toujours tenté d’en traduire quelque chose dans ses touches et ses traits. C’est pour ce moment où le corps reprend ses droits et où la forme apparaît d’elle-même, un instant, fugace, où ça se fait tout seul.
En quelques mots, son premier choc artistique…
Camille n’était pas dans une salle d’exposition quand elle a découvert pour la première fois les œuvres de Lucian Freud. Ce n’était pas pour lui, mais pour son grand-père (Sigmund) qu’elle était allée dans ce quartier de Londres. Cette rencontre inattendue a d’autant plus amplifié le “c’est ça” devant les corps peints par Lucian Freud à grands coups de pinceaux si denses qu’on voit d’emblée la chaire vibrer.
C’est sûrement ça un corps paysage qui se trahit et qui parle.
Le portrait chinois de CamilleB4L
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : Un paysage brumeux de Turner.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Le bleu.
Si vous étiez un pays, vous seriez : Le Japon.
Si vous étiez un livre, vous seriez : Les contemplations de Victor Hugo.
“Toute oeuvre d’art est l’enfant de son temps et bien souvent la mère de nos sentiments” Kandisky, Du spirituel dans l’art et dans la peinture en particulier.