Caroline BLANC
Bio
Le fil rouge de Caroline Blanc…
Sa source d’inspiration vient de l’observation profonde de la nature, des phénomènes éphémères qui nous entourent.
Caroline aime s’immerger dans le paysage, écouter le silence et les mouvements invisibles du monde. Chaque élément naturel, le vent, l’eau, la lumière, devient pour elle un prétexte à l’exploration créative. Ses promenades sont l’occasion de récolter des terres et des ocres, qu’elle transforme ensuite en matière vibrante sur la toile.
Ce lien direct avec l’environnement est fondamental dans son travail, où elle cherche à capturer les rythmes, les textures et les nuances de la nature. Son fil rouge réside dans l’étude de l’éphémère, ce désir de rendre visible ce qui est invisible, de saisir l’instant, l’émotion fragile qui traverse le monde naturel.
Elle s’inspire des transformations subtiles du paysage : le souffle du vent, le son de l’eau, une lumière changeante… Son art devient un moyen de traduire les mouvements constants de la nature, son impermanence.
À travers sa gestuelle libre et spontanée, Caroline tente d’équilibrer structure et chaos, dans un processus où chaque geste est une recherche d’harmonie et de sens.
Son travail est aussi nourri par une recherche spirituelle et philosophique : comment capter l’invisible, saisir la fragilité du moment présent et lui donner une forme ? La peinture devient alors une sorte de méditation, un espace où elle peut dialoguer avec les forces naturelles, se laisser porter par elles et laisser la matière s’exprimer.
En quelques mots, son premier choc artistique…
Il y a quelques années, visitant une grotte ornée de peintures rupestres, elle a été marquée par la puissance de ces témoignages du passé, rappelant que l’art est un langage universel, traversant les époques et les cultures. Ce lien avec la nature et l’histoire l’amène à explorer la beauté de l’éphémère à travers des matériaux authentiques, qui nous rappellent notre profonde connexion avec le monde naturel.
Le portrait chinois de Caroline Blanc
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : La Grande Vague de Kanagawa de Hokusai. Elle incarne la force et la fluidité, à la fois éphémère et intemporelle.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Le bleu, pour sa profondeur, l’infini, la sérénité. Comme la mer ou le ciel, le bleu est une couleur qui invite au voyage, à la contemplation et à l’immersion dans ce qui dépasse notre perception immédiate.
Si vous étiez un pays, vous seriez : Chaque élément naturel, les montagnes, l’eau, le vent, forme un tout, une harmonie qui dépassent les frontières. Ce n’est pas un pays que je choisis, mais la Terre dans sa totalité, dans sa diversité infinie.
Si vous étiez un livre ou une musique, vous seriez : Le Nocturne de Chopin, op. 9 no 2, est une mélodie douce, pleine de nuances et d’émotions subtiles.
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«L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible» Paul Klee