Christian KUBALA
Bio
Le fil rouge de Christian Kubala…
Des rivages de la côte d’Opale de mes débuts vers la fin des années 80, des collines du Volvestre aux Pyrénées Ariégeoises, ce sont les cours d’eau, les mares et les forêts profondes des campagnes Icaunaises qui m’animent et m’inspirent aujourd’hui.
Contemplatif, le besoin et le plaisir de me fondre dans la nature existent depuis mon tendre enfance. Plus tard, pris dans le tourbillon de la vie, le besoin, la nécessité de prendre le temps de regarder, de percevoir les bruits ou les silences, les odeurs dans ces environnements propices à la rêverie devinrent une évidence et un réel plaisir.
La méditation, la réflexion ont régulièrement révélé mes ressentis et mes états d’âme que je traduisais ensuite sur mes toiles.
Immergé dans cette Nature, je ressentais, et ressens toujours, sa force, admire sa beauté mais constate aussi ses blessures.
Au gré de mes ballades, mais aussi de mes souvenirs ou de mes lectures, j’esquisse sous forme de croquis les idées qui me traversent l’esprit ou les détails qui attirent mon regard. De retour à l’atelier, impatient de les retranscrire, je laisse libre cours à l’imagination et à l’interprétation énigmatique, ne sachant par avance où cela m’emènera.
L’eau et les rythmes du temps, des saisons, de la vie sont depuis longtemps des puits sans fin de sujets à réaliser.
Assis au bord d’un ruisseau, d’un étang, à fixer l’onde et ses reflets hypnotiques, maintes fois des souvenirs, parfois lointains, refirent surface et m’incitèrent ensuite à les interpréter, le moment venu.
En quelques mots, son premier choc artistique…
Entre autres : Cezanne, Van Gogh, Chagall pendant sa scolarité. Autodidacte, les peintres qui l’ont aidés à ses débuts : René Huchet, René Ducourant, Michel Jouenne, puis Dragan Dragic et David Daoud plus récemment.
Lors de sa scolarité, avant l’entrée au Lycée, déjà attiré par le dessin, il récoltait systématiquement les meilleures notes allant jusqu’à représenter les établissements lors de concours municipaux, départementaux et régionaux où il a pratiquement toujours été primé.
Ayant suivi un enseignement technique plutôt qu’artistique et, convaincu (par les enseignements reçus) que la pratique de l’art était réservée aux personnes dotées d’un don, (bien conscient qu’il n’en avait pas, et qu’il n’en a toujours pas), il s’était fait une raison jusqu’au jour où il a rencontré et sympathisé avec René Huchet, peintre au Croisic. « Qu’attends tu pour prendre les pinceaux! » cette phrase prononcée lors d’une discussion durant l’été 88, lui fit l’effet d’un électrochoc!… De retour chez lui, il s’est procuré le nécessaire pour débuter et depuis ce jour, il ne s’est plus arrêté.
Le portrait chinois de Christian Kubala
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : Les Nymphéas.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Le vert.
Si vous étiez un pays, vous seriez : La France pacifique, laïque et démocratique avec Paris, capitale des arts.
Si vous étiez un livre ou une musique, vous seriez : Christian Bobin « Le Murmure ».
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« Prendre le temps d’observer, de contempler, de ressentir, laisser vagabonder l’imagination, prendre des notes, esquisser les idées, puis tenter de les raconter sur la toile en essayant de révéler l’indicible. »