Didier HAMEY
Bio
Le fil rouge de Didier Hamey…
J’ai toujours besoin de me surprendre dans mon travail et souvent lorsque mon trait « ronronne » un peu je me fais des « croche pied » avec un trait ou une direction dans le trait imprévu et c’est pratique avec la gravure puisque c’est pratiquement irrémédiable sans repentir possible! Je suis alors obligé de composer avec cette nouvelle direction, c’est comme un rébus à résoudre! Je travaille par contre lentement et avec toujours le plaisir donc dès que ça devient laborieux je préfère passer à une autre gravure et la laisser se reposer ou bien travailler sur un autre médium. Ce qui m’anime c’est d’abord le plaisir de partager mes sourires et d’essayer de « recréer » les miracles que la nature peut nous offrir.
Mes gravures sont un bestiaire de petits et grands formats autour de la représentation de figures hybrides, mystérieuses, en osmose avec la Nature et le paysage. La représentation de ces êtres hybrides issus d’unions inavouables, nous rappelle à la mémoire un ensemble d’êtres multiformes appartenant aux folklores de certains carnavals rupestres. Ils symbolisent l’exubérance et les secrets désirables de la terre, la fertilité, et la fécondité et deviennent les porte-paroles d’une revendication de la spontanéité naturelle et de la joie de vivre.
En quelques mots, son premier choc artistique…
Je suis né à Dunkerque et j’avais l’habitude lorsque j’étais enfant, avant d’aller me promener dans le port à la recherche de boîtes d’allumettes dont je faisais collection, de passer au Musée Portuaire regarder les peintures de batailles navales. Cependant un jour dans ce même musée je me suis retrouvé nez à nez avec une peinture de Poliakoff. Gilbert Delaine, un amateur d’art ancien chaudronnier des chantiers de France à la retraite s’était mis en tête d’ouvrir un Musée d’Art Contemporain dans sa ville natale. Profitant des réductions d’impôts des grosses entreprises comme Usinor ou les Chantiers de France, il a commencé à monter une collection d’Art Contemporain et n’ayant pas encore d’endroit pour montrer sa collection il a commencé par exposer ses oeuvres au Musée Portuaire de Dunkerque. Voilà donc ma première rencontre avec l’art contemporain, merci Monsieur Delaine à qui j’ai écrit une lettre de remerciement avant qu’il ne disparaisse.
Le portrait chinois de Didier Hamey
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : De la mousse remplie d’humus.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Le rouge.
Si vous étiez un pays, vous seriez : La Belgique.
Si vous étiez un livre, vous seriez : Lettre à un jeune poète de Rilke.
En permanence :
- Galerie Olivier Rousseau – Tours (37)
- Galerie Eric Dumont – Troyes (10)
- Galerie Véron – Paris
- Galerie Picot-Le Roy – Paris
- Espace Mira – Nantes (44)
- Galerie La Teinturerie – Caen (14)
- Galerie L’Ecurie d’Art – Parcé-sur-Sarthe (72-
- Galerie Chantal Melanson – Tarascon (13)
- Lasécu – Lille Fives (59)
- Mepaintsme – États-Unis
Suivre Didier Hamey :
“Violence cachée de l’extrême douceur” j’aime beaucoup cette phrase et lorsque je lui avais demandé si je pouvais me servir de son texte plein de poésie, il m’avait demandé de rajouter “le minuscule a de l’avenir!” Alain Jouffroy.