Eva LEMAY
Bio
Le fil rouge d’Eva Lemay…
Ses choix se construisent autour de l’évocation et de l’harmonie. L’eau et la lumière ont un rôle central. Les lieux évoqués, la côte normande, les bords de Marne, Venise, New York , les îles Marquises, apparaissent plus où moins distinctement comme l’empreinte rétinienne d’un moment disparu, la réminiscence d’une sensation. Elle broie ses couleurs, les nuance et les mélange très librement.
Les couches successives apposées tantôt au couteau, tantôt au pinceau sont souvent essuyées, regrattées, diluées en de fin glacis jusqu’à l’essentiel, cette place en elle où vit un paysage double serein sous tant d’incertitude.
Eva travaille à la peinture à l’huile, une figuration suggestive et coloriste. Elle ne souhaite pas délivrer un message mais plutôt ouvrir un espace de liberté et donner à voir ce que nous ressentons tous et qui nous emporte, la pulsion de vie. L’excès de couleur et les variations d’épaisseur et de glacis lui permettent de faire naître des images à la limite de la représentation, un horizon, des ombres et des lueurs, du mouvement, une poésie sobre et efficace.
En quelques mots, son premier choc artistique…
Peintre autodidacte nourrie d’influences classiques et modernes , elle a quotidiennement de nombreux chocs artistiques. Elle pourrait évoquer Redon, Matisse, Chagall…
Le portrait chinois d’Eva Lemay
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : Les nymphéas de Monet.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Un ocre jaune.
Si vous étiez un pays, vous seriez : Une île des Marquises, Hiva oa.
Si vous étiez une musique, vous seriez : Beirut d’Ibrahim Maalouf.
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« La peinture ouvre des énigmes qu’elle ne résout pas mais elle nous envoie en plein cœur les indices d’une vie plus intense. »