Florence DEMANGEON
Bio
Le fil rouge de Florence Demangeon…
Héritière d’une tradition de peintres en décor, Florence a d’abord travaillé pour des intérieurs de prestige, créant et exécutant des décors de panneaux muraux et de mobilier peint.
Par la suite, elle a parfait sa pratique dans l’atelier-résidence de l’artiste slave, Jerzy Moscicky et s’est formée à la technique oubliée des peintres valoristes: montage à la grisaille et travail de la couleur par superposition de glacis.
Aujourd’hui, sa démarche créatrice se décline au travers de séries, celles-ci lui permettant d’investiguer in extenso des imaginaires pluriels liés à un même thème. Le style y est figuratif sans jouer sur l’art de l’illusion ou de la substitution mais sur celui de l’exploration. Il s’agit de faire émerger à travers telle ou telle représentation la part des inconscients collectifs qui lui sont attachée.
Dans la série « Souliers et psyché », l’objet chaussure est scénographié et traité comme un objet-musée, c’est à dire comme un bien culturel silencieux. Les réponses que renvoie cet objet à nos regards interrogatifs et curieux ne sont que les projections de nos propres psychés, créant ainsi une infinité de possibles narratifs. Ce sont ces possibles narratifs qui ont pleinement participé à la genèse de la série et qui invitent le spectateurs à entrer dans une création qui ne trouve pleinement sens que dans son regard de co-auteur.
En quelques mots, son premier choc artistique…
La rencontre d’un tableau et d’une oeuvre littéraire : lorsque qu’André Breton superpose la rencontre de « Nadja », dans son roman éponyme, à « L’énigme de la fatalité » de Giorgio de Chirico.
Une alchimie éblouissante, une expérience qui pourrait approcher l’Art Total..
Le portrait chinois de Florence Demangeon
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : « l’Atelier » de Pierre Bonnard.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Le noir.
Si vous étiez un pays, vous seriez : L’Italie.
Si vous étiez un livre, vous seriez : « Les Métamorphoses » d’Ovide.