Florence DUSSUYER
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Florence DUSSUYER
Bio
Le fil rouge de Florence Dussuyer…
À l’heure des conflits mondiaux, de la carence écologique, de l’anxiété généralisée, de l’ultra-visibilité des images, des surexpositions de soi, de la photographie de masse, des difficultés mondiales qui entrent dans nos vies, des circulations d’images, de la peinture au service de l’image photographique dans les œuvres d’art, de l’Intelligence artificielle présente de plus en plus et, également, dans la création : « Qu’en est-il de la place de l’homme notamment dans la création de l’œuvre d’art ? Qu’en est-il de la matérialité « corporelle, physique » et de « l’émotionnel sensible » dans la création contemporaine et dans sa réception ? »
Florence Dussuyer voudrait défendre la création dans ce « procès de l’image » par la matière de la peinture et par le corps de l’artiste. C’est une responsabilité qu’elle porte dans son travail sensible au moment où les avancées technologiques cherchent à aplatir cette densité humaine. Elle cherche à mettre en avant la notion de corps pour « habiter » la création et donc du corps féminin, de la présence, du désir et de l’étendue avec des jeux narratifs faisant références à l’histoire de l’art de la peinture, de la céramique, de la mode etc., à ce qui la traverse sans hiérarchie.
C’est sa propre sensibilité, son propre rapport à la féminité qu’elle déploie et questionne. Elle veut rendre un hommage fort à toutes les femmes, à celles qui ont façonné notre identité, notre regard et à celles que nous portons en nous. Une mise à nue, la présence. Peindre vrai, être près, être peau, entre soi et le monde, dans l’intime rapport, dans l’espace du monde, voilà la traversée de la peinture.
Laisser les élans, les forces, les hésitations, les fragilités comme autant de degrés de présence possible de l’être, de costumes des jours. Etre-là sans être là. Dormir, rêver, produire des images, peindre. Si le peintre est un passeur d’émotions, c’est aussi pour offrir un temps à se reposer, à rêver, à tisser des liens, à s’échapper. On rêve comme on produit des images dans ce grand lit qu’est le monde, en chacun de nous.
En quelques mots, son premier choc artistique…
Il y a tous les âges de la vie en soi ; ses souvenirs datent de ses 5 ans avec ces empreintes de matières végétales ainsi que ses allers à Paris au Louvres lorsque ses parents la laissaient la journée lors de ses 14 ans. Les musées restent pour elle ces espaces dans lesquels nous nous retrouvons humainement et profondément en soi.
Le portrait chinois de Florence Dussuyer
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : Celle qui n’épuise pas le regard.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : La lumière du Vietnam au petit matin.
Si vous étiez un pays, vous seriez : Celui qui accueille.
Si vous étiez un livre ou une musique, vous seriez : L’écriture de Duras sous le chant des oiseaux et le son du oud.
Suivre Florence Dussuyer :
En permanence :
- Galerie Sacchetti – Suisse
- Galerie 11:11 – Vietnam
- Galerie Artismagna – Paris
- Galerie Audet – Colmar
« Peindre est un lieu à soi. Dans De l’intime en 2014, François Jullien disait : « L’intime, on ne se songe pas à en parler ». Or, c’est, je crois, le lieu de la peinture, celui des émotions et des histoires que l’on se raconte dans la grande Histoire, le lieu de la dentelle des plis, de l’indicible et des désirs, celui où l’on plonge, la poésie salvatrice du monde. »