Guillaine QUERRIEN
Bio
Paysages, mouvements, lumière
Ce sont des paysages que je connais depuis toujours. Il ne s’agit pas de les représenter, mais de recueillir à chaque instant les émotions qu’ils me provoquent.
Pour cela, je m’installe quotidiennement avec mes encres, mes pastels et des carnets de diverses tailles, et suivant l’humeur du moment, je capte en m’y perdant les lumières, les roches, les mouvements d’eau, les marées et autres éléments.
Puis à l’atelier, à partir des pastels et des encres créées sur le motif, avec la mémoire des sensations, vient le travail plus long, qui tente de traduire toutes ces émotions tracées sur les carnets, en intégrant les multiples possibilités qu’offrent la peinture à l’huile, la gravure sur cuivre, ou la linogravure.
Dans la peinture, je tâche d’utiliser la couleur avec toute la subtilité qu’offre ce médium, créant des volumes, des lumières, des matières et des contrastes.
Je me promène dans la toile, comme je me promènerais dans la nature, attachant le regard à un détail, une transparence, puis glissant d’un espace à l’autre. C’est un jeu de construction, de composition et d’équilibre.
Dans la gravure, les matériaux aussi ont une grande importance. Les noirs, les gris et le blanc, parfois légèrement rehaussés créent des espaces plus graphiques. Le jeu des matières est fondamental, le sable collé, la brûlure du lino, la roulette qui trace des sillons moins précis, me renvoient encore un autre paysage.
La plaque est préparée, gravée, puis ensuite vient l’impression avec toujours cette part de surprise et de découverte de l’image imprimée.
En permanence :
- Galerie Cécile Dufay – Paris 15ème
- Galerie La Boucherie – Saint Briac (35)
- Galerie Sagot Le Garrec – Paris 6ème