Hyane
Bio
Le fil rouge d’Hyane…
Dans un monde saturé d’images, il garde ses distances face à l’injonction au désirable, à la séduction facile d’une imagerie complaisante et décorative. Comment représenter sans pathos l’amertume du monde, nos inquiétudes face à l’âpre fuite du temps ? Témoigner de l’érosion inéluctable de nos corps, de nos candeurs et de nos idéaux parfois. Créer des images qui revendiquent nos failles, nos désillusions et nos repentirs. Triturer le paradoxe pour exulter et tenter d’y faire émerger de la vie.
Dessins, sculptures, objets, installations. Ces différents éléments s’inscrivent dans une même recherche figurative qui tente de mêler la justesse du dessin ou du volume, avec les aléas d’une création humaine, vivante, faillible. Ses sujets sont déplaisants, incommodants, décrépis, charognards … Ils nous rappellent à une fin, passée ou à venir, inexorable. Pour autant, quand le regard s’arrête et que l’attention s’affine, c’est un souffle de vie qui s’en dégage. Par le « faire », l’acharnement du trait, la fibre ligneuse des sculptures, transparaît l’énergie de ses gesticulations. Le geste réanime le sujet, l’angoisse s’apaise… La lumière vient du noir. La vie émerge des décombres le temps d’un dessin, un regard apparaît dans le vide des orbites.
En résulte un travail sombre, souvent chancelant, comme une cicatrice face à la fuite du temps.
En quelques mots, son premier choc artistique
La découverte des peintures d’Alberto Giacometti. La Piéta Rondanini à Milan, dernière œuvre de Michel-Ange.
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« ...être à la fois vivant et toujours devant la mort, c’est cela le vrai « suspense » de tout être vivant… » Roman Opalka – Rencontre par la séparation, AFAA, Paris, 1987