Jean-François FERRATON
Bio
Le fil rouge de Jean-François Ferraton…
Un processus de création s’est imposé à lui qui procède par allers-retours de l’intérieur vers l’extérieur ou réciproquement. Le modèle peut-être intérieur et venir d’une vision captée dans le cœur-conscience. Souvent cette « image-source » se précise après une concentration sur un sujet précis, parfois longue de plusieurs jours, qui alimente l’imagination créatrice.
Celle-ci est comme un miroir, elle reflète le monde des archétypes. Cette vision est par nature subtile, ses contours, sa lumière et ses couleurs sont fragiles et presque insaisissables. Il essaie, quand elle survient, de la fixer et d’en dessiner les contours sur un carnet ou une simple feuille. S’il pressent une possibilité réelle, il fait un croquis plus élaboré qui va donner du corps, avec des dimensions, des particularités qui viendront de la matière envisagée.
Ce croquis est proche d’un dessin d’exécution qui permet de passer au stade de la réalisation, avec ses surprises et ses promesses…
En quelques mots, son premier choc artistique…
Jean-François a découvert l’abbaye cistercienne de Silvacane en Provence alors qu’elle n’était que partiellement restaurée et interdite à la visite. La salle du chapitre était envahie par la végétation et des racines traversaient les murs par endroits.
Il y avait là une sorte d’harmonie hors du temps qui l’a profondément touché.
Le portrait chinois de Jean-François Ferraton
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : Une composition pour choeur.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Un bleu complexe avec des profondeurs, des transparences et des rugosités variables.
Si vous étiez un pays, vous seriez : De là-bas.
Si vous étiez une musique, vous seriez : Une pièce d’Arvo Pärt ou de Pharoah Sanders.
« De la matière à la lumière Les œuvres actuelles de Jean-François Ferraton, tout de transparence et de lumière, sont le fruit d’un long parcours d’aventure créative avec toutes sortes de matériaux, de techniques, de moyens d’expression, de gestes du savoir-faire, mais aussi de complicité et d’échanges avec de nombreux amis, plasticiens, écrivains, poètes.
Ses sculptures de verre n’ont d’autre objet qu’elles-mêmes, pour leur transparente, lumineuse, immédiate et mystérieuse vérité. »
Pierre Souchaud, essayiste et fondateur de la revue Artension.