Sans intervention du mental, laisser la main libre de parcourir la surface du tableau, seule la laisser décider des mouvements que l’écoulement rapide de l’encre lui suggère. C’est une gestuelle spontanée, aléatoire qui trace des signes-écriture, se superposant sans cesse, et qui devient un pur acte physique.
C’est alors l’image d’un monde de connexions qui apparait, de réseaux à la manière de tous ces arbres, de ces végétaux qui se connectent entre eux par leurs racines, par leur ramure.
Tous ces graphismes superposés forment des palimpsestes, comme de lointains souvenirs qui surgissent : « Des mémoires que l’on s’écrit à soi-même » (Picasso).