Martin LOUME
Bio
Le fil rouge de Martin Loume…
Dans la lignée des Affichistes Lacérateurs, École des Nouveaux réalistes, Villeglé, Rotella, Dufrêne, Hains, depuis près de trente ans au hasard de ses périgrinations et de ses voyages dans le monde, Martin Loume arrache des murs des villes traversées, des affiches qui lui parlent de la vie à cet endroit à ce moment là, où qui le touchent, par les atteintes qu’elles ont subies des éléments naturels, le vent et la pluie ou par des dégradations de vandalismes anonymes… Il les recompose ensuite, intéressé surtout par le caractère pictural des affiches lacérées, par la matière révélée par les déchirures et l’épaisseur des couches successives collées les unes sur les autres.
Il participe ainsi à la sauvegarde d’une sorte d’ethnologie urbaine.
En quelques mots, son premier choc artistique…
À 17 ans en revenant du lycée, il avait fait la connaissance de Jean Roulland qui exposait ses sculptures à la Galerie Renar à Roubaix. Il lui a appris la technique de la cire perdue et de la patine, ils sont devenus amis et a grâce à lui fait connaissance avec les artistes de l’école de Roubaix, puis de l’Atelier de la Monnaie, dont beaucoup aussi sont devenus de ses amis…
Le portrait chinois de Martin Loume
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : Le plafond d’une tombe de la vallée des artisans à Louxor.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Le bleu.
Si vous étiez un pays, vous seriez : L’Italie.
Si vous étiez un livre, vous seriez : L’Écume des jours.
« Les affiches déchirées par les « lacérateurs anonymes » sont la peau des murs, elles sont ma palette et la déchirure est mon pinceau… »