MESKAR
Bio
Le fil rouge de Meskar…
Son travail est exclusivement le résultat de ses balades quotidiennes et de ses voyages à travers diverses régions de France et/ou du monde. De façon totalement instinctive, elle se comporte comme une éponge, s’imprégnant des paysages naturels qu’elle découvre, des ciels qui la fascinent, et de cet environnement qui se matérialise sur la toile comme par enchantement… réinterprété de manière presque abstraite, avec l’ajout d’éléments imaginaires, de touches de couleurs éclatantes et de contrastes qui confèrent une dimension poétique à ses créations.
« Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours eu une relation plus ou moins intime avec la peinture … que ce soit en l’expérimentant dès mon plus jeune âge ou en l’admirant. La peinture est devenue pour moi une véritable ligne de vie. Plus qu’une simple passion, elle me permet de m’exprimer pleinement. La création de mes couleurs, en utilisant des pigments naturels, le travail de la matière avec différentes textures (comme la poudre de marbre ou les feuilles d’or), les allers-retours sur la toile, l’intégration de nouvelles contraintes, et le parcours parfois sinueux, le cheminement parfois erratique, constituent les éléments essentiels d’une démarche créative que j’affectionne.
En tant qu’artiste, mon objectif est d’inciter le spectateur à s’immerger dans mon monde de teintes, de formes et de sentiments, tout en s’appropriant cette expérience, en y découvrant parfois ses propres blessures, ses impressions, ses émotions, et même son histoire personnelle … C’est une sorte de voyage partagé qui transcende les frontières de la réalité, où la toile devient un reflet de l’âme. La nature représente pour moi une source d’inspiration inestimable et inépuisable… »
En quelques mots, son premier choc artistique…
Meskar avait dix ans lorsque son grand-père, qui vivait à Paris et avec qui elle avait un lien très fort, l’a emmené pour la première fois, parmi de nombreuses autres visites, au musée du Louvre.
Ce fut une révélation, un véritable choc, dont elle garde encore la sensation, comme si elle était gravée en elle. Elle est restée particulièrement émerveillée, sans vraiment comprendre pourquoi, devant la statue « La victoire de Samothrace ». Aujourd’hui encore, elle ressent le même enchantement chaque fois qu’elle revoit cette sculpture. Les détails, la blancheur de la pierre, le drapé de la robe, les veines du marbre, et le contraste entre la force de l’œuvre et la délicatesse de cette femme ailée la laissent sans voix et remplie d’admiration.
Le portrait chinois de Meskar
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : Les ciels flamboyants de William Turner.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Bleu, jaune, mais aussi gris !
Si vous étiez un pays, vous seriez : L’Italie.
Si vous étiez une musique, vous seriez : John Berry « Out of Africa »
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« Même si c’est la même fenêtre, tous ne voient pas la même chose. La vue dépend du regard »
Alda Merini.