Muriel FERSTENBERG
Bio
Le fil rouge de Muriel Ferstenberg…
L’espace infime et la fragilité qui nous séparent de la vie et de la mort. Notre impuissance à retenir ce qui nous lie. La solitude dans laquelle nous sommes face aux bouleversements, aux différents choix que nous devons faire. Au chemin que nous prenons plutôt qu’un autre. Tant de questions que nous gardons en nous par pudeur, pour ne pas déranger. Ce sont toutes ces questions existentialistes qui logent dans son univers pictural. Pourtant, elles ne la hantent pas lorsqu’elle peint, au contraire. Il y a une forme de légèreté dans sa façon de travailler. Sauf quand elle n’y arrive pas et ça, cela l’énerve au plus au point.
Les indiens ont un rapport à la nature qui la touche. Le respect des éléments, des animaux, cet accord parfait pour un peuple qui a été décimé de la sorte. Ils sont un exemple pour elle et une source d’inspiration également.
En quelques mots, son premier choc artistique…
Muriel a fait du théâtre pendant plusieurs années et c’est son professeur et ami qui lui a présenté un livre sur Francis Bacon. Elle ne peignait pas du tout à ce moment là. C’était la mise en scène qui l’intéressait. Oui, on peut dire que cela a été un choc artistique pour elle.
Biographie :
Autodidacte, Muriel a commencé par illustrer en peinture un coffret et un livre pour Francis Cabrel ainsi que certains de ses clips vidéos. Une affiche de théâtre pour le festival d’Avignon, et l’étiquette de vin des “Restos du coeur”.
Puis, assez rapidement, elle s’est inventée un monde pictural plus libre, sans concessions.
Elle ne considère pas son travail comme un objet de décor et ne se dirige pas dans ce sens. Elle a exposé en Belgique, dans plusieurs galeries à Paris, ainsi qu’en province.
On entre dans son univers ou l’on y entre pas, il reflète assez bien sa personnalité.
Le portrait chinois de Muriel Ferstenberg
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : Toutes les oeuvres de Paul Rebeyrolle.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Rouge.
Si vous étiez un pays, vous seriez : Le Mexique.
Si vous étiez un livre, vous seriez : “La pitié dangereuse” de Stefan Zweig.
“Il est préférable à l’illusion d’un monde, un monde d’illusions” Antonin Artaud