Pilar du BREUIL
Bio
Le fil rouge de Pilar du Breuil…
À vingt ans, elle est arrivée en France sans rien. C’est ce qui lui a permis de s’ouvrir à tout.
Expositions, théâtre, littérature, musique, tout était pour elle un cadeau inattendu, inespéré.
Quelle chance d’avoir cette source inépuisable de réflexion et d’inspiration ! Elle a confronté ce monde de la création et de l’imagination à la réalité sociale et politique et, très rapidement, la condition de la femme est devenue un sujet récurrent dans son œuvre. Le moteur de la machine s’est mis en route et elle a senti assez vite que cette machine ne s’arrêterait qu’avec la maladie ou la mort.
Quarante ans plus tard, elle fonctionne encore, avec certes quelques ralentissements mais une fiabilité encore très acceptable. Les moments formidables qu’elle a vécu, les heures de bonheur qui lui ont été offertes sont le carburant qui permet à la machine de tourner encore aujourd’hui. Quant aux autres, les mauvais, les moments de doute, de déception, de révolte, même s’ils sont nombreux, elle ne les renie pas car ils ont fait d’elle une résistante.
Quand elle a commencé à peindre, après quelques balbutiements sur toile, son support préféré et presque exclusif a été le bois. Très rapidement, au fil de sa formation et de son apprentissage, elle a évolué de l’abstrait au figuratif.
Avec le bois, elle a pu, en quelques années, réaliser ses désirs immédiats : le creuser, y intégrer des matières (béton, plâtre etc.), clouer des éléments divers, faire des montages, peindre, maroufler des toiles ou des papiers… Puis, progressivement, la photo s’est imposée tout naturellement comme l’élément qu’elle devait marier au bois.
C’est ainsi qu’elle est devenue photographe plasticienne et qu’elle a pu approfondir ses recherches en leur faisant prendre des chemins qu’elle n’avait pas encore défrichés…
En quelques mots, son premier choc artistique…
1988 – Découverte d’un Squat Artistique dans le 18ème à Paris et la rencontre d’un mécène, Éric Monti.
Le portrait chinois de Pilar du Breuil
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : Un autoportrait de Rembrandt à 22 ans.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Le rouge.
Si vous étiez un pays, vous seriez : L’Espagne.
Si vous étiez un livre, vous seriez : 100 ans de Solitude de Gabriel Garcia Marquez.
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