Sophie JOUVE
Bio
Le fil rouge de Sophie Jouve…
Son fil rouge, sa ligne directrice, ce sont les couleurs. C’est une harmonie fondamentale pour elle, une musique visuelle. Les pigments or et argent apportent un peu de matière mais surtout de la lumière, de l’éclat. Ils créent des reflets vivants et pétillants ; c’est l’énergie du monde qui fait surface.
Elle recherche en permanence un équilibre entre liberté et cadrage qui s’articule autour de deux constantes géométriques que sont la ligne et le cercle. La ligne, horizon ouvert pousse le regard vers l’infini. Ces horizons naissent d’une ligne qui souvent s’impose à elle, une ligne d’accroche, une ligne de vie ou d’écriture, un équilibre propice au calme et au rêve. Et si un soleil s’y couche, l’horizon peut devenir le point de fusion des quatre éléments : l’eau, la terre, l’air et le feu.
Le cercle, comme un hublot ou un télescope vient cadrer la vision et rappeler paradoxalement que l’au-delà est possible, absent mais pas inexistant.
Dans ses encres sur papier, elle aime que la peinture s’échappe, lui échappe. Sophie ne cherche pas à la contrôler, elle laisse vivre la matière et son imaginaire. Ce qu’il advient est le résultat d’un hasard désiré. Des univers naissent, se créent dans un monde poétique, liquide et coloré.
Elle évoque dans sa peinture non figurative une nature puissante, vibrante de couleurs, d’ors et de lumière, des paysages rêvés, sans Hommes, elle bâtit des constructions imaginaires et explore des mondes où le vide s’impose.
Dans ses instants, impressions sur toile ou papier d’art, où se mêlent peinture et photographie, elle plonge au cœur de la matière en mouvement, en quête des plus émouvants points de rencontre, pour inspirer une sorte de calme contemplatif ou d’énergie joyeuse. Elle saisit des instants éphémères pour créer des œuvres uniques à l’instar des monotypes.
C’est une invitation à chacun à appréhender les éléments constitutifs du monde pour se créer des espaces irréels mais possibles, qu’il importe de croire probables.
En quelques mots, son premier choc artistique…
Mon grand-père d’abord, qui voyait les couleurs certainement comme je les vois. Les odeurs de son atelier. Le bleu de Klein, qui m’a sidérée. Bonnard et Odilon Redon. Les encres de Victor Hugo puis de Gao Xingjian, déclencheurs de mon travail actuel. Mais surtout mille influences diffuses, mille correspondances que je serais incapable de citer.
Le portrait chinois de Sophie Jouve
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : Une mosaïque.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Le violet.
Si vous étiez un pays, vous seriez : La Namibie.
Si vous étiez un livre, vous seriez : Les fleurs du mal, Baudelaire.
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En permanence
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« Une oeuvre d’art ne se fait pas, elle advient. »
A.Baricco