Tanguy LUTTMANN
Bio
Le fil rouge de Tanguy Luttmann…
Sa pratique artistique s’articule principalement autour de la peinture acrylique, du pastel à l’huile et de l’assemblage de toiles que ce soit pour simplement prolonger le support ou pour former des diptyques/triptyques dont les différentes parties se regardent et se complètent.
Le rapport aux corps est au centre de ses compositions ou l’on retrouve un attrait très fort pour les membres qui se déforment, comme écartelés, et qui transcendent la simple représentation anatomique. Cette exploration des corps sert alors à la fois de reflet de son introspection et de portail vers ses thèmes de prédilection.
On y retrouve ainsi des scènes intenses qui mêlent son rapport à la sexualité, au genre, à la souffrance et à la drogue. Le fil rouge de cette démarche, c’est le prisme de la jeunesse. Il lui est impossible de s’extraire de ce point de vue et de la vacuité de sens qui caractérise les nouvelles générations.
La religion occupe également une place importante dans la construction de ses créations et les compositions classiques de l’art religieux se retrouvent dans plusieurs de ses toiles récentes.
En quelques mots, son premier choc artistique…
Son choc artistique fondateur est la découverte sur une peau d’un immense tatouage de la toile Le cauchemar de Johann Heinrich Füssli. C’est si fort, si crû et si brut sur une peau de 20 ans que cela influence encore fortement sa vision et son travail. Il y trouve un reflet idéal de ce qu’il veux peindre.
Le portrait chinois de Tanguy Luttmann
Si vous étiez une oeuvre, vous seriez : Un tatouage, pour voir la peau et vivre le monde extérieur.
Si vous étiez une couleur, vous seriez : Le Pourpre.
Si vous étiez un pays, vous seriez : La France.
Si vous étiez un livre, vous seriez : L’étranger d’Albert Camus.
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“J’essaye de poursuivre la brutalité de l’existence de la jeunesse.“