Lily s’en prend méchamment aux stéréotypes de la féminité, mais refuse pourtant toute posturo-conceptualité dans sa démarche
Voici le texte qui la présente :
“Elle s’en prend aussi à l’économie de la création artistique et ses contrariétés quotidiennes (tâches domestiques, problèmes de santé, soucis d’argent …
Sous ses dehors avenants et joyeux, son travail remet en question les stéréotypes liés à la féminité, et aborde des sujets a priori opposés à ces partis-pris formels, comme l’économie de la création artistique, le bien-fondé des politiques publiques, ou les contraintes ordinaires qui pèsent sur la vie d’artiste.
Lily van der Stokker cherche la beauté dans les choses ordinaires, y compris celles qui sont laides. La joie, le bien-être, et tout ce qui peut contrarier ces états font partie de ses sujets de prédilection. Elle dit à propos de son travail qu’il est un art difficile facile d’accès (‘Easy looking art that is difficult’). Le manque de sérieux apparent de son art est en fait une position militante, qui va bien au-delà de l’ironie. Elle se définit comme une “artiste pop conceptuelle et féministe”. Qu’elle est une femme qui s’affirme, c’est évident : en assumant outrageusement dans son art des clichés généralement associés à la féminité (le rose, les petites fleurs, les ornements, la déco…), elle les exacerbe pour mieux revendiquer une différence. Que ses œuvres aient une dimension “Pop”, cela va sans dire. Mais en quoi est-elle une artiste “conceptuelle” ?” …Ben voyons Ginette ! On se le demande…
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