Du 22 mars 2014 au 10 mai 2014
À retrouver à GALERIE ESTADES LYON
61 quai Saint Vincent
69001 Lyon
France
www.estades.com
+33 (0)4 78 28 65 92
CHESADE – MALTESE
GALERIE ESTADES LYONGALERIE ESTADES LYON
Du 22 mars au 10 mai 2014
LYON 1er
CHESADE
Née en 1960 à Paris, Chésade découvre à douze ans le modelage et le plaisir de la terre glaise à l’atelier des « Arts Décoratifs ». Adolescente, elle complète ce cycle de formation par du dessin classique à « la Grande Chaumière ».
Après des Classes Préparatoires Littéraires puis Sciences-Po, elle intègre l’Ecole des Beaux Arts de Paris (ENSBA) en sculpture dans l’atelier « modèle vivant » terre et bronze de Calka.
Elle approfondit ensuite son itinéraire de peintre et de sculpteur tout en participant à de nombreuses expositions à Londres et en France où son travail de pièces uniques en bronze est remarqué par des collectionneurs privés. On trouve ses œuvres en France, en Grande Bretagne, mais aussi à Genève, aux Etats-Unis, au Japon, en Australie, …
Depuis quelques années Chésade a complété son travail sur la figure humaine. Spécialiste de la sculpture animalière, elle se passionne en particulier pour l’univers de la mer qui est devenu sa source d’inspiration principale, et lui apporte la variété thématique et la richesse d’expression qu’elle recherche.
« Sur la mer je suis confrontée à la force des éléments, à la vivacité des couleurs et de l’air. Sous l’eau c’est la beauté des volumes insolites et le bruit des ressacs qui me séduisent, tout est différent, beau et violent »…
Son travail de Sculpteur est aussi nourri par de nombreuses recherches dans le domaine de la céramique et de la peinture.
Style : le travail de Chésade s’inscrit dans la tendance contemporaine « expressionniste » avec une sculpture « paysage » très tactile et narrative dans laquelle le fragment redonne du sens et du mystère aux figures. En même temps le travail du bronze est profondément renouvelé dans sa technique par un retour au matériau brut et primitif. Le travail direct à la cire permet de créer des pièces uniques, fortes en énergie et riches de détails. Ces sculptures sont rehaussées par des patines subtiles claires et chaudes.
Jean-Pierre MALTESE
« La peinture de Jean-Pierre MALTESE tient du rêve plastique. Il ne fait jamais que solliciter le réel pour rendre sur la toile une utopie qui procède quand même du domaine du possible. Le spectateur est sans cesse invité à recréer dans son imaginaire un monde onirique, idéal ou perfectible mais qui est son univers propre et non celui du peintre. Jean-Pierre MALTESE ne fait que fournir des outils. Le filtre à travers lequel l’artiste voit “sa” réalité est ici proposé au spectateur pour qu’il compose la sienne.
Une oeuvre de Jean-Pierre MALTESE ne se regarde jamais dans sa globalité : il est nécessaire de rentrer dans le tableau pour en faire le tour et utiliser les différents éléments mis à notre disposition par le peintre. Cette démarche picturale peut se vérifier dans les trois genres essentiels abordés par l’artiste : paysages, marines et natures-mortes. Mais c’est dans ce dernier genre, là ou l’on s’y attend le moins, qu’il est intéressant de la vérifier. A partir d’un camaïeu de bleu émaillé de quelques touches de vermillon on voit surgir une oeuvre qui n’est pas abstraite car les objets même à peine perceptibles sont bien présents, mais qui n’est pas non plus figurative au sens propre car dans cette atmosphère vaporeuse le dessin ne veut jamais valoriser les contours. C’est alors que l’alchimie de Jean-Pierre MALTESE opère et invite le spectateur à troubler sa vision pour composer sur sa rétine les traits du verre ou de la bouteille qu’il a envie, lui, de voir. Après un premier regard superficiel apparaît ainsi une seconde oeuvre “interactive”.
La conclusion c’est le peintre lui même qui nous la donne lorsqu’il affirme : “L’unique limite de la peinture est le connu” (*). » Guy AVRAMO
(*):”L’Art sous toutes ses formes” Editions “Fus-Art” 1996