Du 10 octobre 2013 au 25 novembre 2013
À retrouver à PERCEPT GALLERY
16 rue de l'arbre sec - 69001 LYON –
FRANCE
www.percept-gallery.fr
+33 (0)4 78 58 32 27
Infos
Jean FAUCHER
PERCEPT GALLERY
Du 10 octobre au 25 novembre 2013
LYON 1er
« Retenir la constance. […] Faucheur investit la rue depuis longtemps, et donne au public un sens nouveau aux images imposées. Faucheur réfléchit et travaille sur le beau dans la cité, la peinture à voir hors les institutions. Il le fait par un travail personnel constant, ce qui lui permet d’influer, de cristalliser autour de lui des rencontres parce que son expérience et son discours font référence.
Retenir la transmission. Je me souviens être allé le voir dans le squatt d’ «Art et Toit» à Vincennes, grâce à Hao, le pochoiriste, qui avait organisé le rendez-vous. Stupeur: un vrai tourbillon où Jean en pleine activité recevait des jeunes graffeurs (et pas n’importe qui, le meilleur de la jeune génération d’aujourd’hui: L’Atlas, Zevs, Tom-Tom, etc.). Et lui, tranquille comme baptiste, travaillant la matière de sa procheine sculpture. Moi qui venait voir l’ancien Ripoulin, j’ai dû ranger mes souvenire. Jean Faucheur est aussi un passeur.
Retenir la création. Avec lui, la figure humaine est toujours présente […]. Faucheur ne nous montre pas les effets de ses recherches mais bien plutôt les résultats d’un long travail plastique. Une figuration élaborée dès ces première créations.
Retenir la subversion. Jean Faucheur réalise son travail à partir d’un réflexion dont la forme et l’esthétique de ces oeuvres sont les témoins. Il confronte son action artistique à la société, à la vie et à l’environnement urbain. Alors un artiste engagé? Non, pas au sens traditionnel du terme. Je dirais un artiste présent. Présent dans la société et les courants qui la traversent.
Il est temps de s’apercevoir que nous avons sous les yeux une peinture urbaine foisonnante, pleine de vitalité, où de grands artistes comme Jean Faucheur constituent les repères indispensables. »
Retenir la transmission. Je me souviens être allé le voir dans le squatt d’ «Art et Toit» à Vincennes, grâce à Hao, le pochoiriste, qui avait organisé le rendez-vous. Stupeur: un vrai tourbillon où Jean en pleine activité recevait des jeunes graffeurs (et pas n’importe qui, le meilleur de la jeune génération d’aujourd’hui: L’Atlas, Zevs, Tom-Tom, etc.). Et lui, tranquille comme baptiste, travaillant la matière de sa procheine sculpture. Moi qui venait voir l’ancien Ripoulin, j’ai dû ranger mes souvenire. Jean Faucheur est aussi un passeur.
Retenir la création. Avec lui, la figure humaine est toujours présente […]. Faucheur ne nous montre pas les effets de ses recherches mais bien plutôt les résultats d’un long travail plastique. Une figuration élaborée dès ces première créations.
Retenir la subversion. Jean Faucheur réalise son travail à partir d’un réflexion dont la forme et l’esthétique de ces oeuvres sont les témoins. Il confronte son action artistique à la société, à la vie et à l’environnement urbain. Alors un artiste engagé? Non, pas au sens traditionnel du terme. Je dirais un artiste présent. Présent dans la société et les courants qui la traversent.
Il est temps de s’apercevoir que nous avons sous les yeux une peinture urbaine foisonnante, pleine de vitalité, où de grands artistes comme Jean Faucheur constituent les repères indispensables. »
Daniel Cresson, in Jusque Là Tout Va Bien! Jean Faucheur, éditions Critères / Urbanités, Paris, 2004
