Du 4 avril 2014 au 10 mai 2014
À retrouver à GALERIE LA RALENTIE
22-24 rue de la Fontaine au Roi
75011 Paris
France
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01 47 00 32 24
JO VARGAS
GALERIE LA RALENTIEGALERIE LA RALENTIE
Du 4 avril au 10 mai 2014
PARIS 11ème
JO VARGAS
Jo Vargas naît à Paris en 1957, accompagnée de sa soeur jumelle Fred Vargas, auteur de romans policiers.
Jo Vargas se destine très jeune au dessin et l’influence de son père, féru de littérature, passionné d’arts, membre du groupe surréaliste, compte sans doute pour beaucoup dans le choix de cette voie. Elle fait ses études à l’Ecole des Arts Décoratifs, en section gravure. Sa passion pour la musique classique et pour l’opéra la mène à suivre les ateliers de scénographie de Georges Wackévitch puis à être recrutée comme décoratrice aux Ateliers de l’Opéra de Paris. Un chemin qu’elle n’abandonnera jamais, réalisant depuis vingt ans des décors pour le théâtre.
Mais très vite, elle choisit de ne se consacrer qu’à la peinture, prenant le pseudonyme de « Vargas », en hommage à l’actrice Ava Gardner, interprète du rôle de Maria Vargas dans « La Comtesse aux pieds nus ». Sa soeur jumelle lui empruntera ce pseudonyme pour signer ses romans policiers. Le frère aîné des jumelles Vargas, quant à lui, historien, spécialiste de la Grande Guerre, la conduira à un long travail sur le premier conflit mondial, sur l’acmé de violence et l’explosion d’un monde, après lequel ne renaîtront pas les symphonies de Gustav Mahler, après lequel l’art, sous toutes ses formes, devra faire avec un nouveau chaos, s’y allier, l’incorporer, le fuir ou le combattre.
L’oeuvre de Jo Vargas épouse le tumulte de son siècle. Sa peinture, minutieuse, maîtrisée en même temps qu’impulsive, réaliste en même temps que « codée » ou pourquoi pas indéchiffrable quand elle touche aux limites de l’abstraction, est figurative. Mais cette figuration est sans cesse rompue, comme allant s’enfouir dans d’énigmatiques absences, scissions, fractures, distanciations. En dépit desquels les « sujets » demeurent, survivent, de manière délicate et secrète, ou bien à l’inverse s’imposent, brièvement surexposés dans des fulgurances baroques ou ouvertement allégoriques.