Du 6 février 2015 au 1 mars 2015
À retrouver à L’ARRIVAGE
6 rue Larivey - 10000 TROYES -
FRANCE
www.larrivage.fr
+33 (0)6 48 91 56 74
LE GUILLERM – RAMBERT – SIMODE-FRANZON
GALERIE L’ARRIVAGE
Du 6 février au 1er mars 2015
TROYES (10)
REMY LE GUILLERM – SOPHIE RAMBERT – LAURENCE SIMODE-FRANZON
Sculpteur de marbre, Rémy le Guillerm crée aussi, depuis quelques années des images fabriquées de toutes pièces grâce à une savante combinaison de mises en scènes en studio et de minutieuses manipulations à l’ordinateur. C’est derrière l’aimable apparence d’une belle image ou d’une jolie scène que se dévoile alors son attention à décrypter notre société dans des compositions pleines de gravité et d’humour. Charlotte Delibrias
…l’art de Sophie Rambert est à l’exact opposé du portrait classique, qui se saisit d’une multiplicité de poses, pour organiser la figure d’une apparence idéale ou puissent se projeter les patterns de la psychologie sociale – le bon roi, la belle épouse, etc. ; il s’agit au contraire, ici, de casser la belle unité du corps spiritualisé pour le rendre à la multiplicité chaotique des poses singulières, de décomposer le mouvement des membres jusqu’à y trouver une figure singulière dans laquelle le corps puisse sortir de son ordre attendu et, devenant cette forme singulière parcourue de points d’intensité multiples que le jeu, expressionniste, des couleurs vient encore souligner, s’inventer un sens inassimilable par la machine sociale… Pierre Vinclair
Je travaille toujours sur des thèmes. Mais toujours tournée sur les relations humaines et plus particulièrement au sein de la famille. Je dénonce le rôle des femmes dans la société. Mes oeuvres sont toujours optimistes car je crois désespérément en l’être humain. Je vais chercher la terre dans la nature pour qu’elle soit le plus simple possible. Je la sèche et je la pétrie moi-même. Puis je construis en empilant morceau par morceau, comme on construit sa vie et sa pensée, lentement, avec acharnement, obsessionnellement. J’essaie de faire en sorte que mes sculptures occupent l’espace (intérieur ou extérieur), et qu’elles deviennent aussi indispensables et discrètes que l’arbre l’est pour la nature. Je veux qu’elles caressent l’âme de celui qui les regarde, et qu’elles agissent comme un talisman. Je pense pouvoir dire que je fais une sculpture poétique au féminin. Enfin, aujourd’hui, j’essaie de part mon travail, d’être un relais avec les hommes… Laurence Simode-Franzon