Du 10 juillet 2015 au 20 septembre 2015
À retrouver à Galerie Bénédicte Giniaux
3 place du Docteur Cayla
24100 Bergerac
France
www.galeriebenedicteginiaux.fr
+33 (0)6 80 31 09 56
MICHEL WOHLFAHRT
Galerie Bénédicte GiniauxGALERIE BENEDICTE GINIAUX
Du 10 juillet au 20 septembre 2015
BERGERAC (24)
MICHEL WOHLFAHRT
C’est au Château des Vigiers (Monestier – 24) que Bénédicte Giniaux présente tous l’été les sculptures de Michel Wohlfahrt
Tant d’histoires … tant de personnages …
Un à un, immobile, chacun de ses héros a un rôle à jouer et semble l’exprimer dans un mouvement perceptible, car on devine toujours la suggestion d’une danse, d’un élan, d’un appel, d’une fuite, d’un cri, d’un tourbillon.
Fidèle à la terre depuis plus de 50 ans, avant de devenir sculpteur, il était compagnon potier de belle renommée. Du nord-est français au sud tunisien, il a travaillé et tourné différentes terres dans plusieurs ateliers.
Cette rupture avec la création de l’objet défini est venue d’une profonde nécessité, évidente et progressive, vers une création où l’imprévu et l’audace permettent une expression qui lui convient évidemment mieux.
Ses personnages, depuis 30 ans, sont marqués par divers temps de vie, nourris d’austérités, de questionnements, de rires, de perfections, de tristesses, d’absurdités, de tendresses, d’incompréhensions, etc…
Comme une île posée quelque part dans le sud de la France, son espace de vie et de travail est habité par son imaginaire, ses songes et ses nuages. Certaines présences sont achevées, d’autres attendent de l’être, quelques unes ont vieillies et resteront là. Tous s’observent et s’apprivoisent : du vieux vrai landau au grand nomade, du pneu en béton à l’ange posé sur une épaule.
Michel Wohlfahrt peint ses personnages avec des teintes lumineuses et contrastées, comme si il voulait provoquer la terre et dissimuler la matière. Il agit de même sur ses grands bronzes. Sans complaisance, ses couleurs accompagnent le mouvement et valorisent des volumes.
Particulièrement de terre, mais aussi de bronze, de béton, de verre ou de métal, baroques ou fantasques, intimistes ou aventurières ses silhouettes intègrent, une à une, depuis 1978, plusieurs musées de France et d’Europe, de nombreux jardins publics ainsi que des propriétés privées.
Comme une évidence, des amants bleus aux sirènes colorées, du toréro à l’alsacienne avec ses petits, de ses corps masculins ou féminins, souvent élancés, parfois écorchés, l’élégance et l’harmonie se conjuguent avec pudeur et tendresse. Tous semblent ancrés malgré la légèreté qu’ils dégagent, enracinés comme des arbres dont l’écorce raconte les années passées, notre histoire.
Bénédicte Giniaux – Janvier 2015
Tous les jours de 10h à 21h