Du 6 juin 2015 au 18 juillet 2015
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FRANCE
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MURIELLE BELIN
GALERIE GRAND’RUE
Du 6 juin au 18 juillet 2015
POITIERS (86)
MURIELLE BELIN
Envoutante, fascinante, inquiétante et néanmoins séduisante, tellement dense, l’œuvre de Murielle Belin a de quoi laisser pantois. Voilà maintenant une douzaine d’années – seulement pourrait-on dire – que cette jeune (née en 1976) artiste ne cesse de se renouveler en poursuivant sa quête. Aller au plus profond de l’humain, donc creuser la vie et la mort, pour atteindre l’esprit ; interroger le monde à travers ses mythes ancestraux, fondateurs, ses mythologies. Invoquer la mémoire collective tel est son propos. une remise en question, histoire des opposés, du beau et du laid, du morbide et du sain. du saint… à l’ange tutélaire de l’univers, le mal, la douleur, la prison du corps et l’asile de la moralité. l’imagination de Murielle Belin est fertile : un terreau où pousse des visions. des augures, pour l’artiste en pythie.
« J’essaie de trouver une beauté personnelle. je veux faire beau mais pas mièvre ! » dit-elle simplement. alors, regardeur aux yeux écarquillés devant tant de représentations folles et puissantes, que, dans l’immédiateté on n’y verra que violences et monstruosités, il te faut respirer un grand coup… pour fuir lâchement ou, au contraire, se décider à aborder les rives d’une autre réalité.
« Je ne fais pas de la peinture comme un divertissement » déclare Murielle Belin. on aurait tort de s’arrêter à la première impression, qui, certes est forte, mais plus forte que mauvaise. laissons-nous guider : l’artiste « aime orienter le regard ». tombons sous le « charme » de cette œuvre qui relève du merveilleux, du féérique, du légendaire. l’art comme magie si ce n’est sorcellerie… l’ironie commence ici dans l’aspect vénéneux de cette création hors normes, hors temps.
L’œuvre de Murielle Belin est un univers, un paysage mental. osez entrez dans le jardin des supplices, entre éros et thanatos, laissez vous aller à vos pulsions, pechez en toute impunité, sans concession ni confession, jubilez et tremblez, ricanez mortels pendant qu’il en est temps.
Extrait d’un texte de Patrick Le Fur (mai 2015)