Du 9 juin 2016 au 9 juillet 2016
À retrouver à GALERIE LA RALENTIE
22-24 rue de la Fontaine au Roi
75011 Paris
France
www.galerielaralentie.com
01 47 00 32 24
ROBIN GOLDRING
GALERIE LA RALENTIEGALERIE LA RALENTIE
Du 9 juin au 9 juillet 2016
PARIS (11)
ROBIN GOLDRING
NUS SUR FONDS NOIRS
« Dans la peinture de Robin Goldring, les êtres surgissent et rayonnent grâce aux ombres qui les ancrent dans une noirceur toujours plus sombre. La palette du peintre, déployée depuis le vert céladon jusqu’à la terre de Sienne, nous fait saisir la puissance tellurique de la chair dans les pleins et les déliés de ces nudités tantôt repliées et tantôt offertes, parfois enchevêtrées. » Noir Final – Violaine Massenet (extraits)
« Dans la lumière d’une pénombre, d’un clair obscur, un entrelacement étrange de corps nous apparait. Des corps de chair, de lumière, aussi des corps d’ombre. Il est possible de les voir, on peut croire les contempler, y discerner quelque désir du féminin, une vibration d’amour charnel qui anime la peinture et les mains du peintre, sa propre chair. Les fantômes et les fantasmes du dévoilement, de la nudité des Grâces nous reviennent en mémoire. Composition fugace, à peine disparue à défaut d’art encore figuratif, la beauté peinte n’est-elle pas toujours et encore celle du corps féminin qui obsède la peinture depuis ses commencements rupestres jusqu’à ses formes classiques? » Le corps féminin à perpétuité, soulagé – Emmanuel Brassat (extraits)
« C’est qu’avec Goldring, il faut toujours se méfier. C’est une des qualités majeures de son inspiration de détourner à sa manière les apparences, et de faire avec elles ce que seulement et uniquement bon lui semble, de n’en faire, au fond, qu’à sa tête. Le peintre encore une fois désarçonne ici subtilement les codes. Les nus se réinventent, osant des poses bizarres, des aspérités de coudes et de genoux, des emmêlements complexes, parfois sans queues ni têtes, c’est un chahut discret, un ballet immobile d’où les membres enchâssés se cherchent se mélangent, s’intriquent au point de se rendre parfois, dirait-on, quasi prisonniers. » Isabelle Floch