Du 15 mai 2014 au 30 juin 2014
À retrouver à GALERIE NICOLE EVIN
127 route de Pont à Marcq - 59710 MERIGNIES –
FRANCE
www.nicole-evin.com
+33 (0)6 09 60 00 61
Sabhan ADAM
GALERIE NICOLE EVIN
Du 15 mai au 30 juin 2014
MERIGNIES (59)
Sabhan ADAM
Né le 19 janvier 1972 à HASSAKEH en SYRIE, Sabhan ADAM commence à peindre en autodidacte dès l’àge de 17 ans, il s’intéresse aussi à la philosophie, à la poésie et à la sociologie. Il commence à se faire connaître en publiant ses poèmes illustrés de ses œuvres.
De juin à Décembre 1999, il réside à la cité Internationale des arts de Paris ; Désigné comme un artiste phare du Proche Orient, Il a été exposé en Europe, au Moyen Orient et aux Etats Unis. Gravement accidenté au cours de la guerre en Syrie, Sabhan Adam est resté absent plus de 6 ans et revient aujourd’hui en France présentés par la Galerie Polad Hardouin à Paris et par la Galerie Nicole EVIN qui l’a exposé au salon Lille ART UP en février dernier et dans sa galerie du nord de la France du 15/5 au 15/6 2014.
Sabhan Adam reste un grand explorateur de l’âme humaine. Issu d’une famille pauvre, il a très vite été attiré par les livres et pendant que ces camarades jouaient au foot, lui restait dans un coin de la cour à dévorer ce qu’il pouvait trouver de poèmes, essais philosophiques, articles de presse. On l’appelait « le caribou qui se la joue » et il en est fier aujourd’hui car le caribou n’a pas de maître. «Sabhan Adam n’a pas de maître, il avance en aveugle dans les noirceurs de son âme, au gré de ses émotions ».
Il a d’abord été très affecté dans son art par cette guerre atroce qui ruine son pays. Aujourd’hui, il a pu prendre de la distance, Il dit « s’en remettre à Dieu ». L’homme est un loup pour l’homme, il l’a toujours su, il l’a toujours peint. Sa peinture parle à ceux qui ont croisé le fer avec la souffrance dans leur cœur ou dans leur âme, à ceux qui ont ressenti l’impuissance, la douleur, la peur, un jour, quelque part et chez qui ce souvenir ne s’effacera jamais.
A 42 ans, cet artiste est un homme accompli et son art n’en est que plus puissant. Mais, depuis peu, sans rien perdre de sa férocité, il a ajouté dans sa peinture une touche d’espérance avec des couleurs plus flashy, des paillettes et des rayures (un tissu dénommé « kalam sadam ») il suggère également une touche d’humour avec, par exemple, cet homme, hirsute menaçant assis dans une chaise pour bébé à roulette.
Il s’est marié avec Ola, la plus belle des femmes, et de cette union est née une petite fille. « je veux que tout le monde sache comme elle est belle » dit –il fièrement. Le sourire de cet enfant « inespérée », lui permet de survivre malgré la guerre, le désespoir, l’épuisement dont son pays souffre depuis bien trop d’années. Avant « je m’occupais de mes œuvres comme un père s’occupe de ses enfants, je les appelais –des êtres de solitude –« . » Aujourd’hui, j’ai un autre enfant dont j’aime à m’occuper, elle est toute ma vie et elle inspire mon œuvre. Mon bonheur est immense. »
« je te méprise enfin, souffrance passagère , J’ai relevé le front, j’ai fini de pleurer » (R VIVIEN) …. Mais SABHAN ADAM ne cessera jamais d’hurler, car son cri est celui de l’artiste qui sait et qui n’en n’aura jamais fini avec le Savoir.