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On en parle

Figuration Critique

Christian Noorbergen, le 11 octobre 2024

Pour très peu de temps, à savoir jusqu’au 13 octobre 2024, une des belles expositions parisiennes, Figuration Critique, (association loi 1901 centrée à Paris) rassemble un fort ensemble de vrais et authentiques artistes qui portent haut et fort les couleurs de la grande figuration. Signe de la juste reconnaissance publique de cette manifestation reconnue des revues d’art, des galeries (Galerie 75 de Rouen, Galerie Barsacq ou encore la Galerie 2023) et des associations offrent des prix parfaitement mérités. 

Jean-Marie Salanié

Ainsi Aralya récompense Jean-Marie Salanié, Artension prime 3 artistes, Christine Drouillard, Hubert Duprillot et Isabelle Malmezat. Parmi les artistes primés par ailleurs, Evgenia Saré, présente au vernissage, comme la plupart des artistes, signe d’intérêt et de connivence. 73 artistes exposent sur les 3 niveaux de Bastille Design Center. Entrée libre au Salon !

Hubert Duprilot – Douce France

Jeudi 10 octobre 2024 à 19h, table ronde sur la question controversée des “NFT“. Vendredi 11 octobre 2024 à 19h, performance “Taï Chi Chuan“ avec J.T. Fouletier et H. Duprillot. Samedi 12 octobre 2024 à 17 h, Danielle Le Bricquir signera son beau livre “Calligraphier l’immensité“, publié par LeLivredart, et, le même jour, Ludovic Duhamel remettra les Briques d’Or du Mifac et le prix Miroir de l’Art. 

Danielle Burgart “Abîmes“ 200×200 cm

« Loin des diktats déco-conceptualo-bidulaires, Figuration Critique persiste et signe, confortant, par l‘exigence de sa sélection sa volonté de représenter les différentes expressions de l’art contemporain », écrit Claude Lieber, peintre et président du Salon, et qui œuvre avec une belle équipe, de Denis Blondel à Anne Malvy, de Sylvie Cliche à Rosemary Piolais. Tous efficaces et bénévoles !

Isabelle Malmezat – Buisson ardent – 116×81 cm

Qu’elles soient du corps profond, qu’elles soient de l’intime, de l’étrange ou de l’interdit, ces îles d’art voyagent au loin des mondes établis. Elles éveillent à l’impensable du réel, elles brûlent les surfaces, et se moquent de l’attendu. Ces durs artistes traversent les chemins de l’époque et font remède à la modernité. Ils vont au bout des possibles de l’œuvre. Et c’est là, sans doute, dans une fragile solitude, qu’ils vivent ce qui réellement les rapproche, l’impossible union du vide et de la plénitude, et la nostalgie du pays des tableaux.

Jusqu’au 13 octobre 2024
Bastille Design Center – Paris 11ème

En Une : Vue d’ensemble du salon