Juan Garaizabal, représenté en France par la Galerie Bogena, est un artiste conceptuel, sculpteur, graveur et vidéaste à l’envergure internationale. Son travail est présent dans de nombreuses collections, et ses sculptures monumentales, les MemoriasUrbanas s’inscrivent dans l’espace public de plusieurs pays, de son Espagne natale à la Corée du Sud et jusqu’aux Etats-Unis.
Il développe des techniques personnelles, travaillées dans ses ateliers de Madrid, Berlin et Miami. Il combine des matériaux tels que le bois, le béton, le verre, et, dans une optique écologique et environnementale, des éléments de récupération, ainsi les tuiles récupérées des toitures de la galerie Capazza à Nançay. Invité en 2022 par cette même galerie, il a exposé en extérieur dans ce beau lieu. Les fines sculptures verticales de Juan Garaizabal, en aériennes structures transparentes, respirent. Traversées par le sol et le ciel, fragiles et toujours en élévation, elles ne font jamais blocs.
Ses sculptures adaptatives, toujours inspirées par la mémoire architecturale des lieux, ont suscité l’intérêt d’ Arielle et Hervé Borne, propriétaires (depuis 26 générations) du château d’Ainay-le-Vieil, également situé dans le Cher. Du château fortifié au XIIIème siècle, restauré après la guerre de Cent Ans et peu modifié depuis, on contemple encore un important château médiéval et un logis Renaissance ouverts à des visites commentées et à des manifestations culturelles. L’eau, ici, est omniprésente et le système hydraulique, hérité du Moyen-Âge, est toujours utilisé. Le parc, visitable et visité, possède de nombreuses et belles essences d’arbres, comme des cyprès chauves plantés le long des douves et des canaux, des chênes centenaires et de gigantesques platanes.
Dans cet espace inspirant, Juan Garaizabal a mis en scène neuf pièces de grand format. L’exposition « Ouvertures. s’appuie sur le lien unique entre architecture et nature, entre passé et présent. « Fragments d’hier« , en acier etbéton,évoque la montée à l’échafaud de Marie-Antoinette. « Le Salon perdu du Jardin des Tuileries« , structure aérée d’un lustre suspendu à une fragile voûte métallique invite à une nostalgique pause, une trame d’escalier « Entre terre et ciel » s’élève vers l’infini.
Deux sculptures ont été spécialement créées par l’artiste pour le lieu. A l’issue de l’exposition, au commissariat assuré par la galerie Capazza conjointement avec l’artiste et le château d’Ainay-le-Vieil, une des œuvres prendra place dans la collection particulière des propriétaires. Elle s’enrichit chaque année d’une pièce majeure de nos grands sculpteurs contemporains.
Jusqu’au 1er octobre 2023 Château d’Ainay-le-Vieil (18)
En Une : Entre ciel et terre
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