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On en parle

L’art contemporain woko-responsable, est-il vraiment durable ?

Nicole Esterolle, le 27 janvier 2025

L’art dit contemporain, chacun le sait maintenant, est l’excrétion boursoufflée d’un entre-soi institutionnel fermé sur lui-même depuis plusieurs décennies.

Le wokisme est de la même façon une sorte de hernie apparue sur l’entre-soi surchauffé du progressisme intello-culturel déconstructif universitaire

Ces deux aberrations sociologiques ou sociétales ont tendance aujourd’hui à se conjuguer pour se renforcer l’une l’autre.
L’arrivée plus récente du wokisme redonne ainsi de la vigueur à un contemporainisme de l’art qui perdait en crédibilité et en matière à déconstruire.

Quantité de plasticiens en mal de nécessité artistique profonde, compensent leur vacuité de fond par un fort engagement idéologique progressiste, questionneur sociétal et défenseur des minorités opprimée.
Cet héroïque engagement leur vaut subventionnements divers, achats FRAC et rapide reconnaissance de l’appareil institutionnel.

La question est : ce type d’art contemporain woko-responsable est-il vraiment durable ?