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On en parle

Le grostesque subventionné, est-il à bout de souffle ?

Nicole Esterolle, le 4 avril 2023

40 ans de conceptualo-bidulaire… La coupe est pleine…. Les FRAC et les MAC en sont bourrés… On suffoque. Ça suffit la plaisanterie répétitive !
Les finances publiques commencent à être lassées de perfuser l’appareil à tortiller l’inepte. Il commence à y avoir du mou dans la cérébralité plasticienne et dans la radicalité subversive du concep.

Le grotesque, la laideur, le déconstructif, la crétinerie, la rigolade, le foutage de gueule, le non-sens, sont de moins en moins crédibles comme propulseurs créativité… Ils ont de moins en moins la cote chez les intello-progressistes en mal de distinction socio-culturelle et sur le grand marché spéculatif… Tout fout le camp, mon bon monsieur ! Vers quel nouveau paradigme de l’art contemporain allons-nous ? Je vous le demande ma bonne dame Nathalie Heinich.

Et puis l’on constate que de plus en plus de lieux d’art institutionnels, voués jusqu’à aujourd’hui au seul conceptualisme postural et questionnatoire sociétal, s’ouvrent à la bonne vieille peinture figurative (voire expressionniste.) 

Ainsi le MOCO, à Montpellier, un des lieux des plus terrifiants en matière de contemporainitude artistique, nous propose-t-il cette expo à l’intitulée on ne peut plus porteur d’espoir : « Immortelle vitalité de la jeune peinture figurative française ».